Essonne, Corrèze, Deux-Sèvres et Nord : les départements qui basculent

Essonne, Corrèze, Deux-Sèvres et Nord : les départements qui basculent

De nombreux fiefs de membres du gouvernement basculent vers la droite.

La Lozère bascule à gauche

Le Parti socialiste et ses partenaires l'emportent dans la Lozère, qui bascule à gauche.

Une trentaine de départements passent à droite

De nombreux fiefs de membres du gouvernement basculent vers la droite. La Corrèze, l'Essonne, la Seine-Maritime et les Deux-Sèvres perdent leur majorité socialiste. Soit les fiefs du Président, du Premier ministre, du ministre des Affaires Etrangères et de la ministre de l'Ecologie. Au rang des défaites symboliques, le Nord de Martine Aubry et la Saône-et-Loire d'Arnaud Montebourg sont également ravis par l'UMP.

L'Isère, la Charente, la Creuse, les Côtes-d'Armor, la Drôme, le Doubs, l'Oise, le Jura, l'Indre-et-Loire, la Somme et le Territoire-de-Belfort tombent également dans l'escarcelle de l'UMP. En Aquitaine, les Pyrénées-Atlantiques, fief de François Bayrou, est le seul département à se tourner vers le centre-droit. L'Aisne où l'on pouvait craindre la victoire du Front national passe finalement à droite.

Les Bouches-du-Rhône de Jean-Noël Guérini basculent également à droite. L'Eure, fief de Bruno Le Maire, candidat à la primaire de l'UMP est gagné par la droite. La Seine-et-Marne, terre d'élection de Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée, passe également vers l'UMP.

L'Allier, un des deux derniers départements communistes, bascule également à droite.



Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Le remaniement n'est pas pour maintenant
Un «échec sérieux» pour la majorité
Du Vaucluse à l'Isère, les résultats et analyses par canton clé
Les amis d'Aubry préparent l'après-départementales
En direct - NKM: «Les Français veulent l'union de la droite et du centre»