Essai - Nouvelle Ferrari Roma Spider : de la puissance, mais pas seulement...
Pour Gianmaria Fulgenzi, le responsable du développement produit chez Ferrari, le choix de la capote souple n’est pas une question de poids, mais plutôt de design et de philosophie.
« C’est plus élégant et cela correspond plus précisément à la dolce vita des années 50 et 60, qui est notre source d’inspiration pour la Roma. Nous l’avons remise au goût du jour en employant une fibre spéciale et en offrant un choix de personnalisation de couleurs et de surpiqûres. »
Il faut avouer que dans la vraie vie, la Roma Spider en jette, qu’elle soit fermée ou décapotée. Par rapport à la Portofino M qu’elle remplace, elle est un peu plus longue, un chouïa plus large, un poil plus basse. Comme si elle accentuait son profil de hors-bord, en étant plus fuselée.
Difficile de ne pas craquer. Mais avant de se ruer dans son baquet, on commence par jeter un coup d’œil sur l’écart de poids avec celui du coupé. Maranello l’estime à 84 kg au total, en affirmant au passage que la capote souple fait gagner une quinzaine de kg par rapport à un toit en dur équivalent.
Avec 1 556 kg annoncés à sec, la Roma Spider est donc un peu plus légère que les 1 585 kg revendiqués par la Portofino M. Ce que nous ne manquerons pas de vérifier sur notre base de Mortefontaine, avec les pleins d’essence et de liquides, étant donné la propension de Ferrari à noyer le poisson sur la balance.
A titre de comparaison, Aston Martin, qui n’est pas non plus d’une exactitude irréprochable lorsqu’il s’agit d’évoquer le poids, annonce 1 796 kg avec les pleins pour la DB12 Volante (V8 biturbo, 680 chevaux).
Quant à la 911 Turbo S Cabriolet de Porsche, souvent plus fiable concernant les chiffres annoncés, elle revendique 1 565 kg tous pleins faits. Ce qui laisse penser que la Roma Spider serait plus légère que la Porsche.
Mais attention à ne pas confondre les...Lire la suite sur Sport Auto