Essai - Aston Martin DB12 : un bond en avant en performances et efficacité ! (+ images)
Grand Prix de Monaco, dimanche 28 mai 2023. Lawrence Stroll, patron d’Aston Martin, nous reçoit dans l’intimité d’un salon privé de son motor-home. La climatisation tranche avec la température extérieure, et l’ambiance est décontractée.
D’une voix calme et posée, il se lance dans un monologue qui retrace son parcours comme investisseur majoritaire de la marque.
"La DB12 est la première voiture entièrement développée depuis que je suis le chairman d’Aston Martin. Vous savez, j’ai acheté cette équipe de Formule 1 il y a cinq ans maintenant. Comme je dis toujours, la Formule 1, c’est un bon endroit pour commencer en tant que milliardaire et finir comme millionnaire."
"Un vrai gouffre. Au début, nous avions 300 personnes alors que la meilleure équipe en avait 1 000. Et 100 millions de dollars de budget alors que la meilleure équipe en avait 500 millions. Quand vous avez trois équipes qui pratiquent ce sport comme un exercice de marketing et sept pour qui c’est un vrai business, vous savez qu’il y a quelque chose qui ne va pas fondamentalement."
"Mais depuis que le plafond budgétaire est en place, c’est redevenu plus cohérent. Je peux donc jouer sur le même terrain que Mercedes ou Ferrari. J’ai cet atout désormais, et je vais construire une super-équipe. De la même manière qu’avec toutes les affaires que j’ai possédées dans le passé. J’ai gagné. Idem pour la partie automobile."
"En fait, la chose la plus importante avec une entreprise de luxe, c’est de produire 10 % de moins que la demande. Ce n’est pas difficile à comprendre. Surtout avec les voitures, car cela maintient une valeur résiduelle élevée. Cela n’a rien de sorcier. En ce qui concerne le produit en tant que tel, je le connais bien car j’ai été client d’Aston Martin."
"J’en ai eu plusieurs depuis trente ans. Cela a toujours été...Lire la suite sur Sport Auto