Espoir et prudence : le vaccin Pfizer réduirait aussi la charge virale
Une bonne nouvelle sur la planète Covid-19 ? Même si les résultats que nous vous présentons sont à prendre avec précaution car ils sont issus d'une étude prépubliée, qui n'est donc pas encore passée par la case peer-review, nous ne résistons pas à saupoudrer un peu d'espoir dans cette lutte contre ce virus qui dure depuis plus d'un an désormais. Ces données proviennent d'expériences réalisées par des chercheurs israéliens. En effet, ce pays compte plus de 650.000 personnes vaccinées depuis le 25 janvier.
Une charge virale qui semble réduite entre 12 et 28 jours après l'infection
En analysant des échantillons de patients infectés (vaccinés et non vaccinés), les chercheurs ont remarqué que le nombre de seuils de cycle pour détecter la présence du virus à l'aide d'un test PCR était plus important entre 12 et 28 jours après l'infection chez les échantillons des personnes vaccinées. Cela suggère donc qu'il y a moins de matériel génétique du virus chez les patients vaccinés, étant donné qu'on a plus de difficulté à détecter l'ARN du virus via un test PCR au fur et à mesure que l'infection évolue. Les mesures de charges virales se rejoignent à nouveau après 28 jours, lorsque la charge virale revient progressivement à des quantités faibles, même chez les patients non vaccinés.
Prudence avec les données d'observations
Toutefois, même si ces résultats sont encourageants et poussent à l'engouement, il faut rester mesuré comme dans toutes analyses de résultats scientifiques. Ces données émanent d'une étude d'observation et pas d'une étude clinique, contrôlée et randomisée. Même si les chercheurs ont fait en sorte d'apparier leurs données afin de disperser l'influence de variables d'intérêts connues – l'âge et le sexe notamment – on ne peut occulter, dans le cadre d'une étude d'observation, l'influence de facteurs de...
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