«Les espions de la terreur», dans les coulisses de l’enquête de l’après 13-novembre
Il faut les repérer, les identifier et tout faire pour les neutraliser. Tout en vivant avec l’angoisse - et la culpabilité si c'est le cas - qu’à tout moment un massacre de grande ampleur peut se reproduire. Adapté du livre du même nom du journaliste Matthieu Suc, la mini-série « Les espions de la terreur » nous emmène en novembre 2015, après les attentats qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis, au plus près des services de la DGSI ( Direction générale de la Sécurité intérieure) et de la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure).
On suit le quotidien de Lucie (Fleur Geffrier), Malika (Rachida Brakni), Vincent (Vincent Elbaz) et les autres qui ont mené cette enquête sous haute tension entre 2015 et 2016. De la déflagration des attaques du 13 novembre à la traque chevillée au corps, en France et à l'international, qui a malmené leur vie personnelle et même leur santé.
Ces hommes et femmes de l'ombre ont effectué un travail de fourmi pour comprendre l’organisation secrète en charge des attaques terroristes au sein de l'Etat islamique, pour neutraliser les responsables, protéger la nation, quitte à s’oublier eux-mêmes. Et si ce n'était pas suffisant en terme de tension, il a fallu aussi jongler avec les rivalités entre services, un classique.
«Les espions de la terreur»
Série créée par Franck Philippon et réalisée par Rodolphe Tissot, d’après l’ouvrage de Matthieu Suc (Éditions HarperCollins, 2018)
Avec Rachida Brakni, Fleur Geffrier, Vincent Elbaz, Pier...