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Espionnage : “Ankara is watching you”, Berlin horrifiée

L’Allemagne ouvre une enquête sur des soupçons d’espionnage turc. La crise diplomatique entre les deux pays connaît un nouvel épisode après le problème du référendum. Ankara aurait demandé à Berlin de l’aider à espionner 300 personnes et organisations à travers l’Allemagne. Des personnes jugées proches du mouvement Gülen, accusé par le pouvoir turc du putsch raté de l‘été dernier. “Cette information n’est pas une totale surprise pour moi, a déclaré le ministre de l’Intérieur Thomas de Maiziere. Nous avons plusieurs fois répété à la Turquie que ce genre de chose est inacceptable. Qu’importe la position que les gens ont dans le mouvement guléniste, ici c’est la loi allemande qui s’applique et les citoyens ne seront pas espionnés par des pays étrangers.” Les #JamesBond turcs énervent l’#Allemagne.#Erdoğan #Turquie #Gülen #Espionnage https://t.co/mUYntMy7Bu— Kurdistan au féminin (@KurdistanAu) 28 mars 2017 Le scandale a éclaté dans la presse. Révélé par Boris Pistorius, le ministre de l’Intérieur de Basse-Saxe. L’Allemagne, au lieu d’aider Ankara, a prévenu les personnes espionnées, des risques encourus si elles retournent en Turquie. Les relations entre Ankara et Berlin sont ternies depuis la répression qui a suivi le coup d‘état de cet été. A cela il faut ajouter l’annulation par Berlin des meetings pro-Erdogan sur le sol allemand, avant un référendum destiné à renforcer les pouvoirs du président.