Espagne : la joueuse Jenni Hermoso embrassée par Luis Rubiales, le président de la Fédé, après le sacre de la Roja

Le président de la Fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales, embrassant la joueuse Jennifer Hermoso après la finale de la Coupe du monde, à Sydney, le 20 août 2023.
Le président de la Fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales, embrassant la joueuse Jennifer Hermoso après la finale de la Coupe du monde, à Sydney, le 20 août 2023.

FOOTBALL - La polémique monte en flèche en Espagne. Le président de la Fédération royale espagnole de football, Luis Rubiales, a embrassé sur la bouche la joueuse de la sélection nationale de foot, Jennifer Hermoso, après le sacre de la « Roja » face à l’Angleterre en Coupe du monde ce dimanche 20 août.

La numéro 10 espagnole semble l’avoir pris à la rigolade et a déclaré en direct sur Instagram « ça ne m’a pas plu, hein ! ». Mais les images, relayées par de nombreux médias espagnols, où on peut clairement voir Rubiales l’embrasser sur la bouche en lui tenant la tête, ont choqué de nombreux internautes.

Contexte tendu au sein de la sélection espagnole

« C’est une célébration spontanée. Les deux sont des amis très proches » a indiqué une source au sein de la fédération. À l’aéroport de Sydney, le président de la Fédération espagnole a répondu à la polémique : « N’écoutons pas les idiots et les gens stupides, vraiment. Il s’agit juste de deux amis qui fêtent quelque chose. »

Et d’ajouter, en des termes crus : « Nous ne sommes pas là pour des bêtises. Moi, avec tout ce que j’ai vécu, plus de bêtises et plus de trous du c**. Ignorons-les et profitons des bonnes choses. Ne me parlez même pas des imbéciles qui ne savent pas voir le positif. »

Certains journaux espagnols avaient d’abord cru à un remake de l’officialisation de la relation entre le gardien Iker Casillas et la journaliste Sara Carbonero par un baiser en direct après le titre mondial de l’Espagne en 2010.

Ce geste déplacé s’inscrit dans un contexte tendu au sein de la sélection espagnole, alors que les joueuses dénoncent depuis plusieurs mois les méthodes jugées « dictatoriales » du sélectionneur Jorge Vilda.

Luis Rubiales, à la tête de la fédération espagnole depuis 2018, avait été accusé d’avoir organisé des orgies avec l’argent de la fédération en septembre 2022.

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