Eric Zemmour en retrait du "Figaro", toujours sur CNews

Le polémiste d'extrême droite a annoncé mercredi qu'il ne tiendrait plus ses chroniques dans «Le Figaro» et «Le Figaro Magazine», selon lui parce qu'il va aller «à la rencontre des Français pour leur présenter [son] nouveau livre». Il reste en revanche à l'antenne de CNews.

Eric Zemmour va aller «à la rencontre des Français», a-t-il tweeté mercredi. Le polémiste d'extrême droite, dont les soutiens s'échinent de jour en jour à favoriser la candidature à l'élection présidentielle, ne serait pas officiellement en campagne électorale, puisqu'il s'agira de «présenter [son] nouveau livre», «La France n'a pas dit son dernier mot», à paraître le 16 septembre. Pour mener à bien «ces échanges avec les Français», le journaliste a fait savoir qu'il ne tiendrait plus sa chronique dans «Le Figaro». Paris Match avait annoncé ce week-end qu'il allait s'abstenir désormais de signer son autre chronique, dans «Le Figaro Magazine». A l'AFP, Alexis Brézet, directeur des rédactions du «Figaro», a confirmé que les deux chroniques ne paraîtraient plus «jusqu'à la fin de la promotion de son livre». Selon les propos du patron du «Figaro», Eric Zemmour serait actuellement en «congé sans solde». A l'issue de sa campagne promotionnelle, a-t-il précisé à l'AFP, soit Eric Zemmour «annonce qu'il n'y va pas et il revient au journal, soit il annonce qu'il y va et le congé a vocation à se prolonger». Les chroniques d'Eric Zemmour avaient déjà cessé durant l'été, pour une interruption estivale. Selon nos informations, la direction du journal avait convenu avec Eric Zemmour qu'il ne reprendrait pas leur rédaction à la rentrée. «C’est une évidence : on ne peut pas être en même temps journaliste au "Figaro" et candidat à l’élection présidentielle», avait répondu Alexis Brézet début juin aux journalistes du «Figaro» qui s'interrogeaient alors sur le cas Zemmour, selon «Le Monde».

Les ambitions présidentielles d'Eric Zemmour ont déjà causé la rupture avec son éditeur, Albin Michel, qui a refusé de publier «La France n'a pas(...)


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