Eric Coquerel : «Les habitants des quartiers populaires ont le droit à la République»

Eric Coquerel en 2017.

Le député La France insoumise a initié «Les rencontres nationales des quartiers populaires» qui se tiendront dimanche dans sa circonscription de Seine-Saint-Denis. Objectif : mobiliser les habitants pour trouver des solutions… et des électeurs.

Dimanche, La France insoumise (LFI) s’installe en Seine-Saint-Denis, à Epinay-sur-Seine plus précisément. Le mouvement, sous l’impulsion de son député Eric Coquerel, organise «Les rencontres nationales des quartiers populaires». Après avoir réalisé des gros scores en banlieue durant la présidentielle, LFI souhaite s’installer sur la durée et «associer» les habitants à la politique, aux prises de décisions et présenter des candidats qui ressemblent à la population. Un challenge difficile tant la rupture est profonde, les chiffres de l’abstention le prouvent à chaque rendez-vous dans les urnes. Mais Eric Coquerel y croit.

Quel est l’objectif de ces rencontres nationales des quartiers populaires ?

Nous avons trois objectifs. Le premier c’est de parler librement dans une même journée de toutes les inégalités infligées aux quartiers. Nos quartiers meurent à petit feu d’avoir leur parole confisquée, méprisée, étouffée. J’observe que toutes les inégalités se superposent dans les quartiers. Qu’elles soient territoriales, sociales, dans l’accès aux droits ; qu’elles portent sur la couleur de la peau ou sur l’âge, sur le genre ou sur la religion supposée. Ces discriminations font système et écrasent les habitants des quartiers.

Pendant des années on a apposé un sparadrap : la politique de la ville était censée les atténuer. Un sparadrap ça ne règle rien, mais c’est mieux que rien. En mettant sèchement à la poubelle le plan Borloo, Emmanuel Macron propose au fond aux quartiers populaires de s’en sortir en devenant des zones franches. C’est l’illustration de sa phrase lancée en 2015 : «Mieux vaut Uber que dealer.» C’est la logique libérale du chacun pour soi poussé à l’extrême en lieu et place de l’égalité des droits et de la solidarité. (...)

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