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Erdogan persiste et appelle à nouveau Macron à faire examiner sa santé mentale

Les présidents turc Recep Tayyip Erdogan (G) et français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse conjointe à l'Elysée, le 5 janvier 2018 à Paris  - LUDOVIC MARIN © 2019 AFP
Les présidents turc Recep Tayyip Erdogan (G) et français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse conjointe à l'Elysée, le 5 janvier 2018 à Paris - LUDOVIC MARIN © 2019 AFP

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau attaqué dimanche son homologue français Emmanuel Macron, réitérant ses doutes sur sa santé mentale, au lendemain de propos similaires ayant entraîné une vive réaction de Paris qui a rappelé son ambassadeur "pour consultations".

Le président turc a accusé Emmanuel Macron d'être "obsédé par Erdogan jour et nuit", et a ajouté: "C'est un cas, et en conséquence, il a vraiment besoin de subir des examens (mentaux)".

Samedi, Recep Tayyip Erdogan avait déclaré que "Macron a besoin de se faire soigner", à la suite de son attitude envers les musulmans de France.

"Allez d'abord faire des examens de santé mentale"

"Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d'autres reculent, nous offrirons toutes les chances que la République doit à toute sa jeunesse sans discrimination aucune", avait déclaré le président français lors de l'hommage au professeur Samuel Paty, décapité par un assaillant islamiste après avoir montré à ses élèves de 4e des dessins de Mahomet à l'occasion d'un cours sur la liberté d'expression.

"Tout ce qu'on peut dire d'un chef d'État qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c'est: allez d'abord faire des examens de santé mentale", avait lancé le président turc samedi.

L'Élysée a dénoncé des propos "inacceptables" dès samedi. "La France note par ailleurs l'absence de messages de condoléances et de soutien du Président turc après l'assassinat de Samuel Paty", a poursuit la présidence. Le courroux français s'est traduit par le rappel immédiat de l'ambassadeur de France à Ankara.

Article original publié sur BFMTV.com