Equipe de France Espoirs: Henry admiratif de la "personnalité" de Barcola, et attentif à la situation d'Ekitike au PSG
Depuis sa nouvelle position, Thierry Henry prend désormais de la hauteur pour suivre avec attention les situations de ses joueurs sélectionnables. Quelques jours après avoir dévoilé sa première liste, pour les matches des Bleuets contre le Danemark (7 septembre) puis la Slovénie (11 septembre), le nouveau sélectionneur des Espoirs a pris le temps de commenter celles des Parisiens Bradley Barcola et Hugo Ekitike.
Le premier a vécu une soirée mouvementée dimanche, bien chahuté par son ancien public lors de la victoire parisienne à Lyon (1-4). Son coach Luis Enrique a dit de lui qu'il avait réalisé une entrée avec "beaucoup de personnalité", lors de ses 20 minutes passées sur le terrain. Henry, qui l'a convoqué avec les Bleuets, semble être également admiratif.
"Ce n'était pas facile pour lui. Mais quand j'ai vu que son premier match c'était Lyon-Paris, pourquoi pas commencer par ça?... (Sourire malicieux) Son coach l'a fait entrer. Même avant d'être sélectionneur des Espoirs, j'avais vu déjà sa personnalité auparavant: sa manière de jouer, de défier les défenseurs, de dire qu'il veut partir, de le faire, là de rentrer et d'avoir de la personnalité... Je pense qu'il n'aura pas besoin de confort, ni de réconfort."
"Ekitike? Il faut quand même se rappeler qu'il y a un an et demi, tout le monde le voulait"
Souvent élogieux à l'égard d'Hugo Ekitike lorsqu'il arborait encore ses habits de consultant Ligue 1 pour Prime Video, le néo-sélectionneur a admis que la nouvelle situation de l'attaquant, dont le PSG a voulu se séparer cet été, n'était "pas évidente". Il a assuré l'avoir appelé "pour savoir où il en était", lui qui ne l'a pas inséré dans sa première liste.
"Je ne vais pas raconter la discussion que l'on a eue, mais il sait ce qu'il doit faire. Non pas ce que j'attends: juste ce qu'il doit faire. On verra bien ce qu'il va se passer, mais ce n'est pas évident de se retrouver dans ce genre de situation. Il faut quand même se rappeler qu'il y a un an, un an et demi, tout le monde le voulait. On a eu une discussion franche, il a tenu quelques propos qui m'ont interessé. On verra... Mais le combat à Paris devant va être terrible. On sait qu'il y en a un qui va jouer, en tout cas", a-t-il conclu dans une référence non-déguisée à l'intouchable Kylian Mbappé.