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Equateur : le mouvement indigène accepte le dialogue avec le président

Des concerts de casseroles pour protester. Une scène complètement différente des affrontements de ces 12 derniers jours entre forces de l'ordre et indigènes. Ils manifestent violemment contre la hausse des prix de l'essence. Si Ils ont montré leur volonté de négocier avec le président Lenín Moreno, leur colère reste entière. "Nous ne sommes plus dans la rue. Nous sommes réprimés par un régime dictatorial et fasciste. Et c’est le seul moyen de protester, d’élever la voix, de dire : arrêtez la violence, arrêtez les abus et arrêtez là ce gouvernement impérialiste et perfide ", explique une indigène. Des militaires défilent désormais dans les quartiers de la capitale. Face aux violences, le président a envoyé l'armée dans les rues et a ordonné un couvre feu. La violence est montée d’un cran mais pour Lenín Moreno, il ne s'agit pas d'une simple contestation populaire. Dans une allocution télévisée, le président pointe du doigt l’ancien dirigeant équatorien Rafael Correa et le président vénézuélien Nicolas Maduro. Pour lui, ils seraient complices du narco terrorisme, de bandes criminelles et de citoyens étrangers violents qui ont provoqué une violence jamais vue auparavant. Ces scènes d'affrontement ont fait au moins 5 morts. Pour apaiser les tensions, le gouvernement équatorien et le mouvement indigène tiendront dimanche leur première réunion de dialogue à Quito,