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Envoyé spécial - "Tous mes sites préférés devenus invisitables", "Au secours les vacances Disneyland !" : le reportage sur le surtourisme exaspère les internautes

Ce jeudi 29 juin, France 2 diffuse un nouveau numéro d'"Envoyé spécial", présenté par Élise Lucet. Avant de prendre une pause pour l'été, la célèbre journaliste et son équipe ont préparé un numéro spécial sur les vacances et notamment sur un phénomène qui a pris une véritable ampleur depuis la pandémie de covid-19 : le surtourisme. Arrivées massives de touristes, commerçants désemparés, politiques de quotas, conséquences écologiques... vit-on aujourd'hui un trop-plein ?

Dans le nouveau numéro d'
Dans le nouveau numéro d'"Envoyé spécial" diffusé ce jeudi soir, Elise Lucet et la rédaction de l'émission se sont intéressé au surtourisme. (Capture d'écran France 2) (Capture d'écran France 2)

Derrière le rêve... la réalité. Ce jeudi soir, France 2 diffuse un nouveau numéro d'"Envoyé spécial" présenté par Elise Lucet. Avant de faire une coupure pour l'été, l'équipe de l'émission a donc choisi de consacrer tout un magazine aux vacances. Les téléspectateurs ont ainsi découvert que le camping restait le premier choix d'hébergement pour les vacanciers durant la période estivale. L'archipel de Zanzibar, en Tanzanie, avec ses plages de sable blanc, ses eaux turquoise et ses récifs coralliens, attire quant à lui de plus en plus de touristes. Depuis la pandémie de covid-19, le nombre de vacanciers y a plus que doublé. D'ici 2024, on s'attend à ce que près d'un million de visiteurs par an, dont un grand nombre de Français attirés par son exotisme et ses prix relativement bas, visitent l'archipel. Mais cette augmentation considérable du tourisme implique un défi considérable pour l'archipel. Les déchets, toujours plus nombreux dans les complexes hôteliers, polluent les réserves souterraines. En lieu et place des cocotiers poussent de nombreuses constructions en béton. Les conséquences sont directes et concrètes : si ces transformations profitent bel et bien au tourisme, elles sont particulièrement néfastes pour la vie sous-marine...

"Voilà pourquoi je préfère partir hors-saison..."

Le désir de voyager persiste malgré le contexte économique et le réchauffement climatique. Un constat est toutefois alarmant : 95 % des touristes visitent moins de 5 % du monde. Un phénomène dû à l'impact grandissant d'Instagram, de TikTok et de la culture du selfie. Ainsi, de nombreux lieux comme les îles Lavezzi en Corse, les Cinque Terre en Italie, les falaises d'Etretat ou encore les gorges du Verdon sont devenus particulièrement populaires. Les visiteurs y recherchent l'authenticité mais aussi les meilleurs spots pour leurs photos. Toutes ces localités se retrouvent donc confrontées à de nombreuses questions : comment gérer le flux de touristes ? Comment rentabiliser au mieux ces flux sans impacter l'environnement ? Au fil des années, au sud-est de Gênes, la commune de Portofino est devenue une station balnéaire réputée et huppée. Plusieurs milliers de touristes s'y rendent quotidiennement. Le problème ? Ces touristes viennent avant tout pour se prendre en selfie... et non pour consommer, ce qui agace tout particulièrement les commerces locaux. Alors, en mai dernier, le maire a décidé de prendre un arrêté qui a fait polémique visant à interdire aux touristes de s'arrêter sur le quai de la ville. Une "zone rouge" que bon nombre de touristes n'ont pas comprise. Interrogé sur le quai, un couple a répondu aux caméras de l'émission : "On n'a même pas vu les panneaux qui disaient que c'était interdit ! On est juste des touristes et honnêtement ça m'énerverait de payer une amende dans ces conditions !"

Le comportement de ces touristes a exaspéré de nombreux internautes...

VIDÉO -Comment l'Europe peut-elle se tourner vers un tourisme plus durable ?