Environnement: la pollution de l’air aux particules fines diminue les rendements agricoles

La pollution de l'air aux particules fines tue plus de huit millions de personnes chaque année dans le monde. C'est également un fléau pour l'environnement et l'économie. Dans un rapport publié en amont de la Journée internationale de l’air pur, le 7 septembre, l'Organisation mondiale de la météorologie (OMM) alerte notamment sur l'impact de cette pollution sur l'agriculture.

L’OMM s’est intéressée au taux de PM 2.5 dans l’atmosphère, autrement dit toutes les particules dont la taille est inférieure à 2,5 micromètres : des résidus de la combustion de charbon ou de pétrole, des cendres microscopiques issues des feux de forêts, des poussières du désert, des résidus chimiques etc.

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Si l’impact de ces aérosols sur la santé est reconnu, et s'il existe des règles pour éviter la consommation de plantes contaminées par les particules fines lorsqu'elles sont toxiques – comme, par exemple, des micro gouttelettes de mercure ou de plomb qui se déposent sur les parties comestibles des cultures –, l'impact des PM 2.5 sur la production alimentaire en tant que telle n'est pas prise en compte, note l'OMM dans son rapport. Et pourtant, elles affectent la croissance des cultures de plusieurs façons, « qu’elles proviennent d’une source de pollution proche où qu’elles soient transportées sur des milliers de kilomètres dans l’atmosphère ».

Ralentissement de la croissance des plantes


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