Les entreprises de plus en plus rançonnées par des hackers

Domino's Pizza a récemment été appelée à verser 30 000 euros à des pirates ayant dérobé des fichiers clients. D'autres entreprises ont été visées par des attaques crapuleuses de types variés.

La chaîne Domino’s Pizza est victime d’une tentative de racket de la part de pirates informatiques, affirmant avoir volé les données de 600 000 clients et réclamant une rançon, mode d’extorsion habituellement passé sous silence mais de plus en plus fréquent.

«Si vous êtes un client français de Domino’s Pizza, vous voudrez peut-être savoir que nous avons donné à Domino’s la possibilité de ne pas publier vos données personnelles en échange de 30 000 euros», twittait le 13 juin le groupe de hackers Rex Mundi. Ce même jour, en plein démarrage du Mondial, le spécialiste de la livraison de pizzas annonçait par mail à ses clients belges et français qu’il avait subi une attaque informatique et que «certains mots de passe» avaient été récupérés, donnant ainsi accès à des données comme leurs numéros de téléphone et adresses (mais pas les données bancaires qui ne sont pas stockées).

Mardi, quelques heures après l’ultimatum fixé à lundi 20 heures par les cybercriminels, Domino’s Pizza indiquait à l’AFP n’avoir pas payé la rançon et «ne pas vouloir céder au chantage de quelque organisation criminelle que ce soit». Le groupe déclarait avoir porté plainte auprès du procureur de la République.

Le groupe de pirates informatiques Rex Mundi – dont le compte Twitter utilisé ces derniers jours pour communiquer a été suspendu mardi matin – «ne sont pas des inconnus. Ils avaient déjà en 2012 attaqué et tenté d’extorquer Numericable, ainsi qu’une banque niçoise dont ils ont ensuite publié les données clients sur internet», indique Gérôme Billois, expert du cabinet Solucom. «Mais il est assez rare que ces affaires-là soient publiques», tient-il à souligner.

«Ce type de racket d’entreprises par des pirates existe depuis un certain temps, mais c’est la première fois à ma connaissance en France que (...)

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