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Ces entreprises qui proposent des congés lorsque la vie devient stressante

C’est une tendance qui s’installe dans les groupes américains. “De plus en plus d’entreprises accordent des jours de congé supplémentaires à leurs salariés, non pas pour un rendez-vous chez le médecin ou pour faire des courses, mais en raison d’événements stressants survenus en dehors du lieu de travail”, résume The Wall Street Journal. Un revirement surprenant, dans un pays où le présentéisme est valorisé au point que les salariés ne prennent pas les congés auxquels ils ont pourtant droit.

Pour les patrons, il s’agit de préserver la santé mentale de leurs employés, mise à mal par la pandémie de Covid-19 et la réinvention des méthodes de travail, qui vont vers une plus grande flexibilité.

“La santé psychologique est, en entreprise, l’urgence du moment”, estime Lynee Luque, responsable des ressources humaines chez NerdWallet, une entreprise de vente de produits financiers. Les salariés de cette société bénéficient de congés payés illimités, de huit heures rémunérées par trimestre pour faire du bénévolat et d’un congé sabbatique de cinq semaines après cinq ans d’ancienneté.

Un calcul intéressant pour les entreprises

Cette politique généreuse a également pour objectif de “conserver et d’attirer les meilleurs employés dans un marché du travail tendu”, écrit le titre économique. Un investissement pour maintenir “l’engagement” des salariés vis-à-vis de leur employeur. Des données récemment publiées par l’organisme de sondages Gallup montrent que seulement 24 % des employés interrogés estiment que leur patron se préoccupe de leur bien-être.

“Les employés recherchent [désormais] des emplois qui répondent à leurs besoins en matière de santé mentale”, affirme Jennifer Moss, consultante pour des grands groupes.

Si les entreprises reconnaissent que cette nouvelle organisation entraîne des coûts supplémentaires (recours à des consultants externes, charge de travail accrue chez ceux n’utilisant pas ces jours de congé), ces investissements restent plus rentables que le remplacement (et le processus de recrutement qu’il implique) des salariés qui souhaiteraient partir en raison d’un manque de reconnaissance.

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