Publicité

Entreprise. Aux États-Unis, des patrons dénoncent le racisme et les violences policières

Plus habitués à la réserve quant aux débats de société, les patrons américains prennent la parole contre le racisme et les violences policières après la mort de George Floyd et au sujet des manifestations qui agitent les grandes villes du pays, raconte le Wall Street Journal.

Une nouvelle voix vient s’ajouter au concert de soutiens aux manifestations qui se répandent dans les villes des États-Unis pour dénoncer le racisme et les violences policières, après la mort de George Floyd. Et cette voix, c’est celle des grands patrons américains “qui, jusqu’à il y a quelques années, se tenaient à bonne distance des sujets brûlants”, rapporte le Wall Street Journal.

Aujourd’hui, il semblerait que les consommateurs demandent aux capitaines d’industrie de prendre position et de la partager, poursuit le quotidien économique américain. Et c’est exactement ce qui est en train de se passer depuis quelques jours.

Dans un post de blog intitulé “I can’t breathe”, le directeur financier de Citigroup, Mark Mason, a déclaré :

Même si je suis le directeur financier d’une banque internationale, les meurtres de George Floyd dans le Minnesota, celui d’Ahmaud Arbery en Géorgie et celui de Breonna Taylor dans le Kentucky, doivent nous rappeler les dangers auxquels font face les Africains-Américains comme moi dans leur vie de tous les jours.”

Plusieurs initiatives de grands groupes

Le PDG de la banque Goldman Sachs, David Solomon, “a incité ses employés à ‘faire le point ensemble et à avoir des conversations au-delà des zones de confort de chacun.’L’entreprise Peloton Interactive a annoncé s’engager à faire un don de 500 000 dollars à l’organisation américaine de défense des droits civiques NAACP (National Association for the Advancement of Colored People). De son côté la chaîne de restauration &pizza souhaite octroyer à ses employés des congés payés supplémentaires pour leur permettre de participer aux manifestations.

Le Wall Street Journal met en

[...] Retrouvez cet article sur Courrier international

À lire aussi :