Entre Toyota et les Jeux olympiques, le divorce est acté

C'est une histoire qui avait déjà du plomb dans l'aile avant même l'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Plusieurs scientifique avaient pointé du doigt l'usage de voitures à hydrogène par la marque à l'occasion de l'évènement, une énergie jugée encore très énergivore dans sa production et plus polluante que le tout électrique.

Était-ce la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ? Peut-être, car Toyota a annoncé qu'il ne renouvellerait pas son partenariat avec le Comité international olympique (CIO) après les Jeux olympiques de Paris 2024. La raison principale évoquée par l’entreprise est l’influence "de plus en plus politique" de l'événement, reléguant ainsi les athlètes au second plan, une critique portée par le président de Toyota, Akio Toyoda.

Une rupture après dix ans de collaboration

En 2015, Toyota avait signé un accord de sponsoring de dix ans avec le CIO, renforçant ainsi son soutien aux Jeux olympiques à travers une collaboration qui devait durer jusqu'en 2024. Ce partenariat avait permis au géant japonais de promouvoir ses véhicules et ses innovations technologiques à travers le monde, et notamment ses modèles hybrides. Cependant, lors d’un récent podcast diffusé sur la chaîne YouTube de Toyota, Akio Toyoda a exprimé son scepticisme quant à l'évolution de l'événement.
"Je me demande depuis un certain temps si l'événement met vraiment les athlètes en avant", a déclaré le dirigeant. Il a également ajouté que, selon lui, "les Jeux olympiques devraient simplement consister à voir des athlètes de tous horizons, confrontés à toutes sortes de défis, accomplir l'impossible". Akio Toyoda a poursuivi en affirmant qu'il trouvait que l'événement devenait "de plus en plus...Lire la suite sur Autoplus