Entre Rouen et Le Havre, un couple de fleuristes voit la vie en roses
Voilà plus de vingt ans que Florence et Nicolas Felix évoluent avec fougue dans le domaine de l'horticulture. Après avoir fait leurs armes chez les grossistes, ils ont pris la tête de quatre boutiques en Normandie.
Libération ausculte les réalités de la vie commerçante à travers des portraits dans toute la France. Aujourd’hui, un couple de fleuristes qui tient plusieurs commerces, en Normandie. Les autres épisodes sont à découvrir ici.
Dix heures au Gros-Horloge de Rouen, les cloches tintent. Comme à l’accoutumée, Florence Felix s’est levée aux aurores pour préparer l’ouverture de son échoppe «Les Fleurs du passage». L’étal copieusement fourni en roses Espérance (en forme de choux, la spécialité de la maison), roses Avalanche, giroflées, hortensias, gypsophiles… attire l’œil. Niché sous l’ancien hôtel de ville, il a pignon sur l’artère très commerçante de la fameuse horloge astronomique qui l’enjambe et mène jusqu’à la cathédrale Notre-Dame. Un emplacement atypique et historique qui semble faire le bonheur des badauds. «Tous les jours, plein de gens prennent des photos», sourit fièrement Florence Felix. Plus de vingt ans qu’elle et son mari Nicolas travaillent ensemble «les végétaux», qu’ils «triment», comme ils disent.
«On était un peu tarés»
Le couple s’est rencontré à l’âge de 16 ans, dans une commune toute proche de la «ville aux cent clochers». «On avait une bande de copains du quartier, on se retrouvait pour aller jouer aux jeux vidéo. Bien loin des sites de rencontres d’aujourd’hui», confie la fleuriste. Rapidement, ils s’installent, se marient et font «un premier bébé», Matthis, qui baignera sitôt né dans les bacs à fleurs. Si «Nico» évolue depuis toujours dans le domaine de l’horticulture, Florence est à l’époque coiffeuse. «Ça me plaisait mais j’avais envie de découvrir autre chose.» Son époux prospecte pour elle chez Floris où il bosse alors, le grossiste belge en fleurs coupées. «Sur trois jours, on voyait 45 semi-remorques débarquer la marchandise, (...) Lire la suite sur Liberation.fr
Francis Lalanne : «Suis-je le seul à m’émouvoir de la catastrophe morale qu'est la candidature de Dieudonné ?»
Tedros Adhanom Ghebreyesus, premier Africain à la tête de l'OMS
L'Elysée assure ne pas avoir cherché à «imposer un journaliste plutôt qu'un autre»
Macron veut prolonger l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre
Le Pen: Ferrand devrait «poser sa démission»