Publicité

Entre l’UDI et Sarkozy, la fin d’une love story

L’ancien chef de l’Etat a perdu du crédit auprès de ses traditionnels alliés centristes, qui hésitent à participer à la primaire à droite. A moins qu’ils ne se rangent d’emblée derrière Alain Juppé, au risque de se faire diluer.

Pour les centristes, Nicolas Sarkozy, c’est (presque) fini. Pas question, cette fois, de suivre allégrement, aveuglément le patron du parti Les Républicains (LR) comme en 2012 lorsqu’ils lui avaient fait allégeance sans contreparties. Mercredi, le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a rencontré l’auteur de la France pour la vie, histoire de lui signifier les exigences de son parti pour l’après-primaire. A savoir un nombre de circonscriptions suffisant en 2017 pour que le centre droit ne soit plus considéré comme un simple supplétif par le grand «parti frère». Mardi, l’UDI doit tenir un bureau politique au cours duquel cette question sera sans doute évoquée. La négociation en est encore à ses débuts, mais elle montre clairement que l’ancien président de la République ne fait plus recette chez les centristes. Y compris parmi ceux qui avaient rallié sa candidature en 2012, parfois dans l’ultime espoir de décrocher un poste ministériel comme couronnement de leur carrière après avoir soutenu François Bayrou lors des deux précédentes courses pour l’Elysée.

«Ligne Buisson». Battu aux dernières élections régionales en Bourgogne-Franche Comté, François Sauvadet, député et président du conseil départemental de la Côte-d’Or, a tiré comme leçon de sa dernière campagne que «les citoyens, les électeurs, ne veulent pas voir se rejouer le même match avec les mêmes joueurs». Il se refuse donc à se remettre dans la roue d’un Nicolas Sarkozy. Le charme est rompu. La fougue et l’énergie de l’ancien locataire de l’Elysée ne suffisent plus à le convaincre. «Je ne suis pas sûr aujourd’hui qu’il soit le candidat le plus rassembleur pour battre la gauche au second tour de la présidentielle», confie l’ancien ministre de la Fonction publique, qui n’est pas le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Primaire à gauche : je t’aime, un peu…
Le contre-projet d'un architecte pour éviter l'expulsion d'un bidonville
Quand l'Elysée voit Pierre Laurent en «président»
Primaires américaines, Sanofi, Corée du Nord... l'essentiel de l'actu de ce mardi
Et si la droite rejetait finalement la réforme de la Constitution ?