Entre Facebook et Donald Trump, les dessous du deal à 25 millions de dollars pour s’éviter un procès

Mark Zuckerberg, le 31 janvier 2024 (à gauche) / Donald Trump, le 17 septembre 2024 (à droite).
ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, JEFF KOWALSKY / AFP Mark Zuckerberg, le 31 janvier 2024 (à gauche) / Donald Trump, le 17 septembre 2024 (à droite).

RÉSEAUX SOCIAUX - C’est un accord à l’américaine. Afin d’éviter un procès, Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram.

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Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d’Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l’assaut du Capitole à Washington la veille.

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Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l’AFP. Selon CNN, Donald Trump et Mark Zuckerberg ont spécifiquement discuté du sujet lorsque ce dernier a visité le club floridien du républicain en novembre, peu après l’élection.

Une décision sans précédent de Meta

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l’époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter. Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l’égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d’ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

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Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.

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