Une enseignante visée par plusieurs plaintes pour "violences" près de Toulouse
L'affaire est suivie de très près par le rectorat de Toulouse. Une enseignante est visée par plusieurs plaintes pour des violences sur des élèves de la classe de CP à l'école primaire du Barry à Muret (Haute-Garonne) dont elle avait la charge l'an passé, a appris BFMTV.com de sources concordantes, confirmant les informations de La Dépêche du Midi. L'enquête pour "violences sur mineur de 15 ans" est toujours en cours.
La situation a duré plusieurs mois, jusqu'à la fin de l'année scolaire en juillet. Une première plainte a été déposée par la maman d'un élève de cette classe, puis d'autres ont suivi. Dans les procès verbaux, les parents parlent de harcèlement moral, de cris, de paroles déplacées ou encore de privations. Aucun ne parle de coups.
Une plainte de l'enseignante
Les parents assurent avoir prévenu la direction de l'établissement mais disent ne pas avoir été écoutés. En juin dernier, l'inspection académique est toutefois alertée que l'enseignante a été violemment prise à partie par un parent d'élève. Une plainte a été déposée par l'institutrice, selon le rectorat, qui est reçue, avec la directrice de l'école à par l'inspectrice.
A ce stade, aucun élément factuel ne va mettre en cause l'enseignante, qui est donc toujours affectée dans l'école du Barry. La veille de la rentrée, la première plainte est d'abord transmise au rectorat par une maman. Cette dernière ira rencontrer l'inspectrice de circonscription de l'académie avec un autre parent pour lui transmettre quatre autres plaintes.
Les élèves auditionnés
La décision est donc prise rapidement par l'inspection d'académie. L'enseignante a été affectée à d'autres missions dès le 2 septembre, jour de la rentrée scolaire. Elle occupe depuis des missions de remplacement dans des écoles de Haute-Garonne, le temps que l'enquête judiciaire rende ses conclusions.
Les élèves ont été entendus par les gendarmes, l'enquête est toujours en cours. Le recteur de l'académie de Toulouse Mostafa Fourar se dit "extrêmement attentif au bien-être des élèves mais également au respect dû aux professeurs. "Si l'enquête en cours montrait une défaillance dans le comportement de cette professeure, il en tirerait toutes les conséquences", conclut-il.