Enseignant décapité : ce que l'on sait de l'enquête

Les forces de l'ordre devant le collège de Conflans Saint-Honorine.
Les forces de l'ordre devant le collège de Conflans Saint-Honorine.

Alors même que le procès des attentats de janvier 2015 se poursuit, c'est un terrible drame qui s'est déroulé à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. Un enseignant, qui avait montré à une partie de ses élèves des caricatures de Mahomet, a été décapité en fin d'après-midi, vendredi 16 octobre. Emmanuel Macron, qui s'est rendu sur place quelques heures après le drame, a dénoncé un « attentat terroriste islamiste caractérisé, trois semaines après l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. « Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas. » C'est un chef de l'État très ému, entouré du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et du ministère de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, qui a appelé la nation à « faire bloc », quelques heures après l'assassinat de l'enseignant, à la sortie du collège du Bois d'Aulne où travaillait la victime.

Un jeune Russe tchétchène de 18 ans né à Moscou

L'enquête, elle, progresse. Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, a fait une déclaration lors d'un point de presse samedi. L'identité de l'assaillant, sur lequel avait été trouvée une pièce d'identité, a par ailleurs été confirmée par les enquêteurs, selon la source judiciaire. Il s'agit d'un jeune Russe tchétchène de 18 ans né à Moscou, qui habitait à Évreux. Il était connu pour des antécédents de droit commun, mais disposait d'un casier vierge, et n'était pas connu pour sa radicalisation. Il disposait du statut de réfugié et d'un titre de [...] Lire la suite