Une enquête ouverte aux Etats-Unis après la mort du lion Cecil

Une enquête a été ouverte jeudi par les autorités américaines de protection de la faune après la mort du lion Cecil au Zimbabwe, tué par un dentiste du Minnesota.

Walter Palmer pourraît être rattrapé par la justice. Une enquête a été ouverte par les autorités américaines de protection de la faune après la mort du lion Cecil au Zimbabwe, tué par ce dentiste du Minnesota chasseur de trophées animaliers.

«Nous enquêtons sur la mort du lion Cecil. Nous irons où nous mènerons les faits. Nous demandons au docteur Palmer ou à son représentant de contacter immédiatement l’USFWS», a tweeté l’US Fish and Wildlife Service, l’agence gouvernementale chargée de la conservation, de la protection et du développement de la vie sauvage aux Etats-Unis.

We're investigating the killing of #CecilTheLion. Will go where facts lead. We ask Dr. Palmer or his rep to contact USFWS immediately.

— US Fish and Wildlife (@USFWS) July 30, 2015

Walter Palmer, 55 ans, a tué Cecil début juillet après que le félin de 13 ans a été attiré avec une charogne hors du parc national de Hwange, où il était protégé. Blessé par flèche, il n’aurait été achevé au fusil que 40 heures plus tard, puis dépecé et décapité.

La justice zimbabwéenne s’intéresse à deux personnes impliquées dans la chasse, qui aurait coûté 50 000 dollars au dentiste du Minnesota : l’organisateur de safari de grande chasse Theo Bronkhorst a été inculpé mercredi pour ne «pas avoir empêché une chasse illégale». L’audience de Honest Ndlovu, propriétaire de la ferme où le cadavre de Cecil a été retrouvé, a été ajournée jeudi.

Les appels se multipliaient à travers le monde et en particulier aux Etats-Unis, y compris de Betty McCollum, parlementaire de l’Etat du Minnesota, pour que Walter Palmer soit également inquiété par la justice.

«Appâter et tuer un animal menacé, comme ce lion d’Afrique, pour un sport ne peut être qualifié de chasse, mais plutôt de démonstration de cruauté scandaleuse et insensible», a-t-elle déclaré, demandant au ministère (...)

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