Enquête pour harcèlement et agression sexuels : l’affaire visant Éric Coquerel classée sans suite

© Ludovic MARIN / AFP

Le parquet de Paris a choisi de classer sans suite le 10 février dernier l’enquête visant le député de La France insoumise (LFI) Éric Coquerel. Le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale était au centre d’une enquête pour agression et harcèlement sexuels depuis juillet 2022. Ces investigations avaient été lancées à la suite des accusations de la militante de gauche Sophie Tissier. Cette femme de 43 ans avait raconté qu’Éric Coquerel avait eu des « gestes appuyés » lors d’une soirée dansante en 2014 à Grenoble : « Ses mains étaient collantes et glissaient sur des parties du corps inappropriées [...], il effleurait mes fesses à plusieurs reprises. »

Pas suffisamment d’éléments réunis

Après avoir ouvert une enquête préliminaire le 12 juillet dernier, confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), le parquet n’a pas pu réunir suffisamment d’éléments pour caractériser l’infraction et poursuivre Éric Coquerel pénalement. Le principal intéressé dément depuis le début les accusations à son encontre. Il n’avait pas voulu s’exprimer sur le sujet, assurant ne pas se sentir « fragilisé » par ces allégations.

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