Enquête. La CIA juge “improbable” que la Russie soit à l’origine du “syndrome de La Havane”
Le mystérieux mal qui frappe des diplomates américains ne semble pas dû à une puissance étrangère, a conclu l’agence de renseignement. Un point de vue qui met en colère de nombreuses victimes alors qu’un comité d’experts travaille aussi à identifier l’origine de ces symptômes.
Maux de tête, vertiges, nausée, bruits étranges… Depuis que les premiers cas ont été rapportés à l’ambassade des États-Unis à La Havane, en 2016, plus de 1 000 diplomates états-uniens ont dit souffrir de ces symptômes, de la Chine à l’Autriche, en passant par la Russie, l’Inde ou encore le Vietnam. L’hypothèse d’une arme utilisée par une puissance étrangère, en particulier par Moscou, a été envisagée.
Toutefois, la CIA, qui a mis en place une équipe pour enquêter sur ce “syndrome de La Havane”, juge “improbable qu’un acteur étranger, y compris la Russie, mène une campagne mondiale prolongée contre des personnels américains au moyen d’une arme ou d’un mécanisme”, déclare au Washington Post un haut responsable de l’Agence centrale de renseignement, sous couvert d’anonymat.
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“La majorité des cas seraient attribuables à un problème médical préexistant, à une cause environnementale ou à d’autres facteurs”, explique le quotidien en citant la même source. “Quelques dizaines” de cas, “les plus difficiles”, n’ont pas pu être expliqués et l’enquête se poursuit pour faire la lumière à leur sujet.
Victimes bientôt
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