Enjeux. En Norvège, des législatives sous le signe de l’avenir du pétrole

Les Norvégiens sont appelés aux urnes ce lundi 13 septembre, dans une campagne dominée par la question de l’avenir du pétrole et la crise climatique. Selon les sondages, la conservatrice Erna Solberg, après huit ans au pouvoir, pourrait céder sa place à l’opposition de centre gauche.

Du changement en Norvège ? Des législatives se tiennent ce 13 septembre et, selon les sondages, une nette majorité se dégagerait en faveur d’une alternance au gouvernement de centre droit de la Première ministre Erna Solberg, qui dirige le pays depuis huit ans. Le chef du parti travailliste norvégien, Jonas Gahr Store, un millionnaire de 61 ans qui a fait campagne sur la lutte contre les inégalités sociales, semble bien placé pour lui succéder. “Mais la forme exacte de la coalition nécessaire pour se frayer un chemin vers le pouvoir n’est toujours pas claire”, explique The Local Norway, site d’information en anglais basé à Oslo :

Les alliés préférés de son parti sont le Parti du centre et le Parti socialiste de gauche, mais s’ils ne parviennent pas à obtenir la majorité par eux-mêmes, ils pourraient dépendre du soutien du Parti vert et/ou du Parti rouge [communiste], ce qui complique potentiellement les négociations.”

Un coup de pouce aux petits partis

Comme l’explique le quotidien britannique The Guardian, “la question du dérèglement climatique a dominé la campagne depuis le mois d’août, lorsque le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) des Nations unies a publié son avertissement le plus sévère à ce jour, selon lequel le réchauffement climatique est sur le point de devenir dangereusement incontrôlable”. Le rapport a donné un coup de pouce aux petits partis, notamment les Verts, souligne le quotidien de Londres, qui prônent un arrêt

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