Engrenages (Canal+) Louis-Do de Lencquesaing : “Avec cette saison 8, j’ai l’impression qu’on est arrivés au bout"

Et si, finalement, la révélation de cette saison 8 était que maître Edelman, que vous incarnez, n’était pas un salaud ?

Louis-Do de Lencquesaing : Mais oui ! Enfin ! J’essaie de pousser vers cela depuis si longtemps. Avec Marine Francou (la directrice d’écriture des saisons 7 et 8, ndlr), nous avons beaucoup discuté de cette évolution. Dans la saison 8, Edelman devient carrément un saint !

Qu’est-ce qui vous plaît et vous déplaît dans ce personnage ?

Je ne réfléchis pas trop à cela. Le cynisme apparent de maître Edelman est un mécanisme de défense qui masque une très forte sensibilité. Ça lui permet de supporter la vie. Plus jeune, j’ai fait cinq ans de droit, dont un DESS de droit international privé, un droit qui n’a pas de code strict ni de lois vraiment applicables, où tout s’apprécie au cas par cas. Je me suis donc servi de ce passé pour nourrir Edelman à l’écran.

Dans Engrenages, il y a des familles : celle des flics, celle des gens de justice… Comment ça se passe sur le tournage ?

Je tourne essentiellement avec Audrey Fleurot. On se croise très peu avec les autres comédiens. Cette saison a débuté exceptionnellement avec une scène partagée avec Thierry Godard. Il est époustouflant dans son rôle de lieutenant de police qui joue parfois un peu trop les justiciers. On s’aime bien, mais chaque famille, comme vous dites, reste un peu de son côté.

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