"Enfin une lueur d'espoir" : Hadas Calderon, mère de deux otages français par le Hamas, salue l'action pour leur libération
Les deux enfants de cette mère de famille Franco-israélienne, qui a déjà rencontré Emmanuel Macron en personne lors de sa visite au Proche-Orient, ont été enlevés par le Hamas lors des attaques terroristes du 7 octobre.
Un nouvel appel pour ses enfants. Invitée ce lundi matin sur l'antenne de BFMTV, Hadas Calderon, une Franco-israélienne dont les deux enfants, une fille et garçon, ont été kidnappés le 7 octobre passé lors des attaques terroristes du Hamas contre Israël, a réagi à la possibilité d'un accord potentiel sur des otages évoqué dimanche par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
"Après 38 journées cauchemardesques, nous avons enfin une lueur d'espoir que quelque chose de positif va se produire", dit-elle.
Selon elle, la libération des otages est "une obligation", c'est "un objectif qui l'emporte sur toute action militaire." "J'espère que cette opportunité sera saisie et qu'un accord sera passé", martèle-t-elle.
"C'est incroyable que le monde entier laisse faire ces actes violents, brutaux, barbares, ça nous arrive à nous ici, mais demain ça pourrait vous arriver à vous", prévient-elle encore.
"Je garde ma confiance" en Macron
Également interrogés quant à Emmanuel Macron, Hadas Calderon est revenue sur la polémique qui a suivi son interview à la BBC, au cours de laquelle il a exhorté Israël à arrêter de tuer des civils à Gaza sans "raison" ni "légitimité." "J'ai été informée par son responsable au téléphone, il y a eu une erreur lors de l'entretien, ses propos ont été coupés", dit-elle.
"Son engagement auprès de nous est maintenu, il a dit qu'il allait tout faire pour sauver ces citoyens français, je garde ma confiance, et je suis sure qu'il tiendra sa promesse et qu'il se battra pour nous", assure la mère de famille.
Ces derniers jours, cette même Hadas Calderon s'est dite "déçue", et même trahie par Emmanuel Macron après l'interview accordée au média britannique. Elle a notamment regretté le fait que les otages n'ont pas été évoqués lors de cette prise de parole.
Dimanche, la présidence israélienne a assuré qu'Emmanuel Macron a "clarifié" ses propos lors d'un appel téléphonie avec le président de l'État hébreu, Isaac Herzog. Le président français a alors assuré qu'il n'"accusait pas Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils" à Gaza.
Article original publié sur BFMTV.com
VIDÉO - Otages du Hamas : éventuel accord pour une libération de certains prisonniers, selon Netanyahu