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"Enfin", "félicitations": les premières réactions politiques après l'élection de Yaël Braun-Pivet au perchoir

"Enfin", "félicitations": les premières réactions politiques après l'élection de Yaël Braun-Pivet au perchoir

La Première ministre Élisabeth Borne a adressé mardi, parmi de nombreuses voix poltiiques, ses "voeux de réussite" à Yaël Braun-Pivet, "première présidente de l'Assemblée nationale", tandis que Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les "petits arrangements entre amis" après le retrait de la candidature du RN.

"Toutes mes félicitations et tous mes voeux de réussite chère Yaël Braun-Pivet, première présidente de l'Assemblée nationale", a tweeté la cheffe du gouvernement, ajoutant: "Je sais que tu auras à coeur de garantir dans cette Assemblée le respect du pluralisme et le dialogue, au service de nos concitoyens".

Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a lui aussi adressé ses "félicitations" sur Twitter: "Les Françaises et les Français peuvent compter sur tes nombreuses qualités pour faire vivre notre vie parlementaire et répondre à leurs attentes en apportant des solutions concrètes".

Un symbole souligné

La députée LR, Annie Genevard, qui espère être réélue à la vice-présidence, a salué sur LCP en la première femme présidente de l'Assemblée nationale "plus qu'un symbole: ça marque une étape décisive, même si elle y accède par ses compétences, et pas seulement parce qu'elle est une femme". Elle a noté qu'elle "semble désireuse de faire vivre la démocratie au sein de l'Assemblée".

Le chef du PCF, Fabien Roussel, a tweeté: "Que ce fut long! 77 ans après la conquête du droit de vote, suite à un amendement du député communiste Fernand Grenier, une femme devient enfin présidente de l'Assemblée nationale. Bravo Yaël Braun-Pivet. Et maintenant l'égalité salariale!"

Lors de son premier mandat, Yaël Braun-Pivet, avocate de profession âgée de 51 ans, a donné un coup de jeune à la commission des Lois et s'est fait des alliés, après des débuts poussifs notamment durant l'affaire Benalla. Éric Coquerel (LFI) juge désormais qu'"elle a le droit d'évoluer" mais "part avec ce léger discrédit". Il attend qu'elle soit "la présidente de tous les députés". "Je jugerai sur pièces", indique Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

Le RN critiqué

Les conditions de son élection "vont l'obliger à réaliser qu'elle est une présidente minoritaire", estime Olivier Faure, numéro un du PS.

Le chef de file de la Nupes aux élections législatives, Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part cinglé, en référence au retrait de la candidature de Sébastien Chenu pour le RN, permettant l'élection de Yaël Braun-Pivet dès le second tour au lieu du troisième: "La présidence LREM élue avec l'abstention du RN... un moment de honte est vite passé ? Bienvenue dans le monde d'un pouvoir battu dans les urnes qui se maintient avec des petits arrangements d'amis".

Au sujet de la nouvelle titulaire du perchoir, le RN Sébastien Chenu a lui déclaré qu'il ne partait pas "avec un a priori défavorable". Selon lui, "sa première boussole doit être de préserver les droits de l'opposition".

Article original publié sur BFMTV.com