« Enfin, les ennuis commencent » : le clin d’œil de Bayrou à Mitterrand, pour sa première déclaration de Premier ministre
D’un coup, la porte s’est ouverte. Et le nouveau Premier ministre, écharpe verte imposante autour du cou, apparaît devant une meute de caméras des grands jours. Tout juste nommé à Matignon par Emmanuel Macron, François Bayrou a réagi à sa nomination en sortant de son désormais ancien bureau du Haut-commissariat au plan.
« Je pense que tout le monde mesure la difficulté de la tâche et je pense que tout le monde sait qu’il y a un chemin à trouver », a lancé le futur locataire de Matignon.
Réunir « au lieu de diviser »
Ce chemin « qui réunit les gens au lieu de les diviser », François Bayrou entend le tracer après la motion de censure qui a poussé Michel Barnier dehors.
« Et ça tombe bien parce que c’est aujourd’hui l’anniversaire d’Henri IV, sur qui j’ai beaucoup écrit, parce que je crois que la réconciliation est nécessaire », a ajouté celui qui lui a dédié un livre en 1994, « Le Roi libre » chez Flammarion.
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Désormais, et François Bayrou le sait, une lourde tâche l'attend. « La vie, ce que ça a de bien, c’est que quand vous savez où vous allez, il n'y a pas une minute de perdue et une minute désagréable », martèle le maire de Pau.
Alors c’est un long chemin tout le monde le sait, je ne suis pas le seul à avoir fait un long chemin
François Bayrou
« Enfin, les ennuis commencent »
L’irréductible centriste est d’ailleurs conscient de son...