Publicité

"Enfin! Enfin!": pour Raphaël Glucksmann, il était temps qu'Emmanuel Macron aille à Kiev

Le député européen Raphaël Glucksmann sur BFMTV face à Apolline de Malherbe  - BFMTV
Le député européen Raphaël Glucksmann sur BFMTV face à Apolline de Malherbe - BFMTV

Ira, ira pas? Emmanuel Macron doit se rendre en Roumanie puis en Moldavie pour aller saluer les troupes aux portes du conflit russo-ukrainien. Il pourrait bien faire étape à Kiev, en compagnie du chancelier allemand Olaf Scholz et du Premier ministre italien Mario Draghi, selon des médias à Berlin et Rome.

Une initiative plus que saluée par le député européen Raphaël Glucksmann, invité de la matinale de BFMTV. Il était temps, déclare celui qui est aussi le président de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne.

"Enfin, enfin il va aller à Kiev, apporter le soutien de la France et de l'Europe -puisque la France préside le Conseil européen aux Ukrainiens. Et enfin il va pouvoir dire que la lutte des Ukrainiens, la résistance des Ukrainiens contre l'invasion russe, c'est un combat pour leur liberté, mais aussi pour la nôtre, pour l'avenir de l'Europe (...) Il va pouvoir dire que la nation française est aux côtés de la nation ukrainienne", a abondé le parlementaire européen sur notre antenne.

Première visite depuis le début du conflit

La dernière fois que le président français s'est rendu en Ukraine, c'était le 8 février, après une rencontre avec Moscou. Depuis le début de l'invasion russe le 23 février, il n'y est pas retourné.

"Vous savez, quasiment tous les leaders européens ont été à Kiev apporter un soutien, un soutien symbolique. En temps de guerre, ça compte. Parce que quand vous êtes face au fascisme, quand vous êtes plongés dans la nuit de la guerre, chaque soutien, chaque geste de solidarité venu de l'Europe compte et entretien le moral de l'Ukraine", a réagi Raphaël Glucksmann, pour qui cette visite est indispensable politiquement et diplomatiquement.

Pour l'instant, et probablement pour des questions de sécurité, la visite du chef de l'État n'est pas confirmée.

Article original publié sur BFMTV.com