Publicité

Endométriose : la composition du microbiote pourrait favoriser la maladie

Le microbiote intestinal, ou flore intestinale, fait l’objet de nombreuses recherches depuis quelques années, car il aurait de nombreux retentissements sur notre santé physique et psychique. Il pourrait influer sur le risque de contracter plusieurs maladies. La dernière en date : l’endométriose.

Selon une nouvelle étude parue dans la revue Cell Death & Discovery (Source 1), un microbiote intestinal altéré jouerait un rôle central dans la progression de l’endométriose. Pour rappel, cette maladie gynécologique chronique se caractérise par la présence de lésions semblables à de l’endomètre (muqueuse tapissant l’intérieur de l’utérus) en dehors de la cavité utérine : sur ou dans les ovaires et les trompes de Fallope, la vessie, le rectum, le diaphragme…

De précédents travaux avaient déjà permis d’observer que le microbiote intestinal, cet ensemble de micro-organismes hébergé par notre système digestif, était de mauvaise qualité chez les femmes atteintes d’endométriose. Il semble désormais que ce “mauvais” microbiote aggrave la maladie.

Les chercheurs ont ici créé un modèle animal, en l’occurrence des souris, dont le microbiote a été éliminé à l’aide d’antibiotiques. Des lésions d’endométriose ont ensuite été créées chirurgicalement, via la transplantation de fragments utérins dans le péritoine (membrane contenant les organes de la cavité abdominale).

Au bout de 21 jours, les lésions greffées chez les souris “contrôle”, dotées d’un microbiote, étaient plus grandes que celles des souris...

Lire la suite