Enders refuse d'évoquer son avenir chez Airbus au-delà de 2019

PARIS (Reuters) - Le président exécutif d'Airbus Tom Enders a refusé mardi de commenter une affirmation du Figaro selon laquelle il ne briguerait pas un troisième mandat à la tête du groupe européen d'aéronautique et de défense.

Le quotidien a rapporté sur son site internet que le dernier conseil d'administration du groupe pour cette année, prévu ce jeudi, devrait entériner la non-reconduction du dirigeant allemand à l'issue de son mandat en 2019.

"Tom a informé l'Élysée très récemment qu'il ne briguerait pas un troisième mandat", ajoute Le Figaro, qui ne cite pas ses sources.

Selon des sources du secteur, il fait peu de doutes que Tom Enders ne tentera pas de rempiler.

Tom Enders a réagi à cet article du Figaro via son porte-parole: "La décision concernant mon futur en tant que président exécutif d'Airbus n'est pas prise par la presse française ni par le gouvernement français ou tout autre gouvernement. Elle est prise soit par le conseil d'administration (...) soit par moi-même et idéalement par consensus entre le conseil d'administration et moi-même. Mon mandat actuel court jusqu'en avril 2019 et c'est le calendrier à partir duquel je travaille."

Le groupe d'aéronautique traverse une période chahutée, confrontée à plusieurs enquêtes, notamment en France et au Royaume-Uni, sur des accusations de corruption présumée.

(Tim Hepher et Gwénaëlle Barzic, édité par Bertrand Boucey)