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Encadrement des influenceurs : « On entre dans un état de droit »

Le texte sur la régulation des influenceurs prévoit notamment une définition de créateur de contenus et interdit certaines promotions.  - Credit:Pierre HECKLER / MAXPPP / PHOTOPQR/LE REPUBLICAIN LORRAIN/
Le texte sur la régulation des influenceurs prévoit notamment une définition de créateur de contenus et interdit certaines promotions. - Credit:Pierre HECKLER / MAXPPP / PHOTOPQR/LE REPUBLICAIN LORRAIN/

Mercredi 31 mai, vote à l'unanimité à l'Assemblée nationale (194 pour, 0 contre). Jeudi 1er juin, la proposition de loi transpartisane pour lutter contre les dérives de certaines stars des réseaux sociaux a été adoptée après le vote des sénateurs. Au cœur des débats, la « jungle » des influenceurs.

Le texte « Lutte contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux » est porté par Arthur Delaporte (Parti socialiste) et Stéphane Vojetta (Renaissance). Il définit et encadre l'activité des influenceurs. En France, ils sont plus de 150 000 à exercer cette activité sur YouTube, Instagram, TikTok, Facebook…

La proposition de loi interdit les publicités faisant plusieurs types de promotion : la chirurgie et la médecine esthétique, certains services financiers comme les actifs numériques, des sachets de nicotine, des abonnements à des conseils ou encore des pronostics sportifs. La sanction prévue en cas d'usage de ces campagnes est deux ans de prison et 300 000 euros d'amende.

Membre également du Conseil national du numérique, Joëlle Toledano, professeure des universités en sciences économiques, associée à la chaire gouvernance et régulation de l'université Paris-Dauphine, nous explique les enjeux.

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