Encéphalite équine de l'Est : ce virus mortel transmis par les moustiques et qui inquiète les Etats-Unis

Une personne est décédée dans le nord-est des Etats-Unis des suites d'une encéphalite équine de l'Est, une rare maladie transmise par le moustique, ont annoncé mardi 27 août 2024 les autorités sanitaires locales.

Le département de la Santé de l'Etat du New Hampshire a identifié dans un communiqué le patient comme un adulte originaire de la ville de Hampstead, sans fournir de précision supplémentaire sur son genre ou son âge. La personne avait été hospitalisée en raison d'une grave détérioration du système nerveux central et est décédée des suites de la maladie, précise le communiqué.

Un virus qui préoccupe les Etats-Unis

"La dernière infection humaine connue au virus de l'encéphalite équine de l'Est (EEE) dans le New Hampshire remonte à 2014", quand le département de la Santé avait rapporté "trois infections humaines, dont deux décès", ajoute-t-il.

Ce décès intervient sur fond de préoccupations croissantes dans le nord-est des Etats-Unis sur le risque de propagation de l'EEE, dont la prévalence serait exacerbée par le changement climatique.

Plus tôt dans le mois, le Massachusetts, voisin du New Hampshire, avait annoncé le premier cas d'EEE de l'année dans cet Etat, chez un octogénaire.

Lire aussiQu'est-ce que le virus Powassan, mortel et transmis par les tiques ?

Une maladie rare mais mortelle

Maladie rare (les États-Unis recensent en moyenne 11 cas humains par an), l'encéphalomyélite équine de l’Est se transmet par les piqûres de moustiques. Ceux-ci sont généralement porteurs du virus après avoir piqué un oiseau infecté. Ils peuvent ensuite le transmettre en piquant un autre animal, oiseau, cheval ou encore humain. La période d’incubation de la maladie chez l'humain est de 4 à 10 jours.

Selon les CDC, principale agence de santé publique aux Etats-Unis, les symptômes du virus de l'encéphalite équine de l'Est comprennent fièvre, maux de tête, vomissements, diarrhée, changements comportementaux, et somnolence. Il peut provoquer en outre d'importants troubles neurologiques.

Près de 30% des personnes infectées en meurent, et beaucoup de ceux y survivant souffrent de séquelles physiques ou mentales. Les moins de 15 ans et les plus de 50 ans sont considérés comme le plus à risque.[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr