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Le sous-marin argentin disparu n'est pas l'auteur des signaux

L’espoir est fragile cinq jours après la disparition du sous marin San-Juan et ses 44 membres d‘équipage. Sept signaux de détresse ont été interceptés samedi soir. Rien le dimanche. D’autant que a tempête continue de gêner les recherches. “Au sujet de ces émissions, nous tentons toujours de définir la possibilité de confirmer qu’elles viennent bien du sous marsin San-Juan. Nous n’avons pas de preuve formelle qu’elles ont été émises de cette unité, a explique aux journalistes Gabriel Gonzalez“, Amiral de la Marine argentine. “Vu les conditions météorologiques dans la zone des opérations, l’effort est surtout porté sur les ressources aériennes car les conditions en mer compliquent les opérations en surface“, confirme-t-il. Le San-Juan a disparu mercredi alors qu’il reliait Ushuaia (pointe sud du pays) à Mar del Plata (300km au sud de Buenos Aires). Les recherches se portent actuellement au large de la Patagonie. D’après les spécialistes, le submersible long de 66 mètres fabriqué en Allemagne en 1985 pourrait avoir sombré, où bien pourrait être en train de dériver en surface. Il dispose à bord d’une quinzaine de jours de vivres. Des avions de la NASA, de l’armée américaine et brésilienne ainsi qu’un navire britannique sont également mobilisés. Les familles des marins ont été accueillies sur la base navale de Mar del Plata au sud de Buenos Aires (Argentine), où sont supervisées les recherches.