Recalées ! Ces stars qui n’ont pas leur bac (et qui dorment très bien la nuit)
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Michel Drucker
Quelque 55 années d’expérience cathodique, une bonne dizaine d’émissions différentes, des milliers d’heures d’enregistrement et des centaines de personnalités assises sur son mythique canapé rouge. C’est peu dire qu’à 76 ans, celui qui cumule les casquettes de journaliste, d’animateur, de producteur et d’homme de scène a eu une carrière bien remplie. Et ce, sans avoir décroché son bac - ce "cauchemar d’enfance" comme il le décrivait il y a deux ans à nos confrères du Figaro - ni même son BEPC. Comme quoi, on peut devenir une icône du PAF sans avoir cartonné en commentaire de texte. - 2/27
Vanessa Paradis
L’exemple type de l’enfant star : à 8 ans chez Jacques Martin, à 14 au sommet du hit parade avec un tube inoxydable (Joe le taxi). Forcément, à côté, les équations du second degré manquent un brin d’attrait. Pourtant, ni le strass ni les paillettes n’ont détourné l’ex de Florent Pagny - on oublie trop souvent son idylle avec l’homme auquel on n’enlèvera jamais sa liberté de pensée - de ses chères études. Si Vaness’ a lâché l’école, c’est en effet car elle faisait l’objet d’un harcèlement constant de la part de ses petits camarades, sans doute jaloux de sa réussite météorique. L’adolescence est définitivement un âge ingrat. - 3/27
Chimène Badi
« En 2002, au lieu de passer le bac, j’ai passé le casting de Popstars. » Une belle inspiration pour la chanteuse, repérée alors par le producteur Valéry Zeitoun, avec lequel elle travaille sur Entre nous, son premier grand succès (450 000 exemplaires vendus en France). Depuis, six autres opus sont venus enrichir son répertoire (dont Chimène, sorti en avril dernier). Pas besoin de bac pro agroalimentaire pour empiler les galettes de platine. - 4/27
Fabrice Luchini
Dans la catégorie virage à 180 degrés, on demande le petit Robert. Avant de déclamer des vers de la Fontaine en verlant et de décrocher plus de nominations au César du meilleur acteur que Patrick Balkany de chefs d’accusations à son procès, le comédien a en effet tâté du dégradé plongeant comme apprenti coiffeur au salon Jacques France, en 1965. C’est d’ailleurs là qu’il a adopté le prénom Fabrice. De la coupe à « Coupez ! », il n’y a qu’une lettre… - 5/27
Jamel Debbouze
Avant de devenir comédien, Jamel Debbouze s’était inscrit en BEP Force de vente. Fort heureusement, le natif de Trappes a préféré mettre sa tchatche légendaire au service de l’improvisation et de la comédie. Comme pour Omar Sy, qu’il a lancé, la suite est connue, et étonnamment similaire : des sketchs à la télé, un one man show, un passage sur grand écran - qui lui vaudra notamment en 2006 de recevoir (avec Sami Bouajila, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan) le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes pour son rôle dans Indigènes - et toujours une place de choix dans le classement des personnalités préférées des Français. - 6/27
Omar Sy
S’il en est un qui ne se voyait sans doute pas devenir une star, c’est bien lui. A l’origine en effet, Omar Sy se voyait davantage bidouiller des climatiseurs au sortir de son bac pro. Sa rencontre avec Jamel Debbouze a quelque peu bouleversé ses plans. La suite est désormais connue de tous : exit le bac F - ça ne nous rajeunit pas -, bonjour le SAV, une intégration réussie dans la caste des Intouchables, un César, un billet pour Hollywood et un statut de personnalité préférée des Français obtenu en 2018. Ça vaut toutes les mentions « très bien » du monde, non ? - 7/27
Booba
« En plein blizzard avec mon BEP vente, je suis condamné au mic, à la vente de substances bizarres » explique le Duc de Boulogne dans sa chanson « Boulbi ». Et c’est vrai : comme Jamel Debbouze, le rappeur est passé par la case BEP vente. Mais ça, c’était avant de dominer le rap game, de se voir ouvrir les pages de la prestigieuse Nouvelle Revue Française, de donner des conférences à Harvard, de créer ses marques de vêtements et de spiritueux… et de donner rendez-vous à son homologue Kaaris dans l’octogone. Bon, on ne peut pas prendre que des bonnes décisions dans la vie. - 8/27
Christophe Maé
"Il est où le bonheur, il est où ?", gémissait - pardon, chantait - Christophe Maé en 2016. Manifestement pas dans ses cours d’histoire-géo, que le natif de Carpentras a eu tôt fait d’abandonner, non pour un micro, mais pour un verre doseur. Avant de fissurer des tympans en poussant la chansonnette, le frère du Roi Soleil, titulaire d’un CAP en pâtisserie, a en effet d’abord sévi dans la boulangerie parentale. Et puis il est tombé sur un harmonica… - 9/27
Diam's
"Me demande pas si j'ai le bac moi j’ai que le rap/ Et je l'embarque et je l’embrase/ Je le mate car je l'embrasse." Comme Booba, Diam’s a affiché son CV sans complexe dans son tube de 2006 "La Boulette". Et encore une fois, pas de bac à l’horizon. Ce qui n’a pas empêché la jeune femme de devenir la rappeuse la plus populaire des années 2000. - 10/27
Mélanie Thierry
« Je regrette de ne pas avoir mon bac, de ne pas avoir continué mes études. J'aurais adoré faire un bac L. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas eu cette curiosité là plus jeune. » a confié l’actrice dans une interview pour BFMTV. Ce qui ne l’a pas empêchée de réussir une brillante carrière au cinéma et au théâtre, inaugurée en 2010 avec un César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans Un dernier pour la route. - 11/27
Emmanuelle Devos
Et encore une comédienne césarisée mais pas bachelière. Emmanuelle Devos, qui a obtenu la célèbre compression pour son rôle dans Sur mes lèvres de Jacques Audiard, a en effet quitté le lycée en Première pour se consacrer à sa passion : le théâtre. Celle qui fut l’élève de Francis Huster a débuté grâce à lui dans On a volé Charlie Spencer, avant d’enchaîner des ateliers d'acteurs à La Fémis. Elle y fera la rencontre de toute la jeune génération d'auteurs (Noémie Lvovsky et Arnaud Desplechin notamment) qui lui ouvrira définitivement les portes du cinéma. - 12/27
Marc Lavoine
L’homme qui a chanté Les yeux revolver avec une voix de velours n’a jamais mis un pied dans une salle d’examen. Et pour cause : le beau Marc a arrêté l’école à 15 ans, bien décidé à devenir acteur. C’est pourtant bien dans la chanson qu’il a rencontré ses premiers succès. Fun fact : Marc Lavoine a été ouvreur à l’Olympia en 1979… avant de le remplir en 2003. Une bien belle anecdote qui vous sera utile en cas d’oral de rattrapage en philo sur le thème de la persévérance. Ou pour ranimer un dîner un peu terne. - 13/27
Nicolas Duvauchelle
Décidément, les acteurs français sont tous des cancres. Comme l’illustre une nouvelle fois Nicolas Duvauchelle. Le comédien a quitté le lycée après avoir passé son bac de français. Repéré à 18 ans dans son cours de boxe thaïlandaise, il a ensuite fait ses premiers pas au cinéma dans Le Petit Voleur de Zonca. Le début d'une carrière que l’on qualifiera d’éclectique. - 14/27
Zinedine Zidane
Non, dieu n’a pas son bac. En revanche il a - entre autres - une Coupe du monde, une Coupe d’Europe, une Coupe aux grandes oreilles, un Ballon d’or - on sait tous qu’il aurait dû en avoir au moins deux -, et un palmarès européen acquis en tant qu’entraîneur à donner des aigreurs d’estomac à José Mourinho. Alors le bac… - 15/27
Alain Delon
Parmi les « monstres sacrés » du cinéma français n’ayant pas eu leur bac, l’immense Alain Delon fait office de figure de proue. Renvoyé 6 fois des écoles qu’il a fréquentées, il a ensuite entamé un CAP de charcutier dans l'idée de reprendre l'affaire de son beau-père. Pas vraiment passionné par la langue de boeuf, le Guépard s’est ensuite engagé dans la Marine (à 17 ans), avant de partir pour l'Indochine. Une rencontre fortuite avec Jean-Claude Brialy va sceller son destin. - 16/27
Gérard Depardieu
S’il est bien un homme susceptible de disputer la couronne de roi des cancres à Alain Delon, c’est bien lui. Non en fait, il n’y a pas de match : comme dans bien des domaines, Gérard Depardieu est hors catégorie. Issu d'un milieu modeste, il a grandi dans la rue et non à l’école - qu’il a d’ailleurs quittée à l'âge de 13 ans. Après quelques petits délits, il s’est improvisé garde du corps de prostituées, puis apprenti dans une imprimerie, avant de suivre des cours de théâtre à Paris. C’est en 1974 que sa carrière a explosé, grâce à son rôle dans Les Valseuses. La suite appartient à l’histoire. - 17/27
Christian Estrosi
N’allez pas croire qu’il n’y a que le milieu du cinéma qui fait les fonds de salle de classe. La politique compte également dans ses rangs son lot d’élèves en difficulté. A l’image du maire de Nice et ancien ministre de l’Industrie du gouvernement Fillon. Les Niçois le savent bien, Christian était quelque peu fâché avec les études. Il y préférait la course motocycliste, dont il fut quatre fois champion de France entre 1974 et 1979 - ce qui lui valut d’ailleurs très tôt le surnom de « motodidacte » donné par ses adversaires politiques. Une absence de diplôme qui ne l’a pas empêché de goûter aux ors de la République. - 18/27
Jean-Paul Gaultier
A 18 ans, Jean-Paul Gaultier n’a toujours pas le bac mais ce n’est pas ce qui l’obsède. Le jeune homme a déjà une idée bien précise de ce qu’il veut faire : il veut être grand couturier. Pierre Cardin a le nez creux et recrute la pépite, alors tout juste majeure, dans son équipe. Nous voilà partis pour cinquante ans de marinière. - 19/27
Laetitia Casta
Difficile de suivre un cursus scolaire classique lorsqu’on est propulsée, à 15 ans, dans l’univers du mannequinat. Sans surprise, la sublime Laetitia Casta ne s’est pas éternisée sur les bancs du lycée. Ce qui n’a pas empêché l’ancienne égérie d’Yves Saint-Laurent d’être faite chevalier des Arts et des Lettres vingt ans plus tard. - 20/27
M. Pokora
Le chanteur ne s’est pas attardé longtemps sur les bancs du lycée professionnel Aristide Briand, à Schiltigheim, où il a passé son BEP Vente. La suite est désormais connue de toutes les adolescentes ayant dû lutter contre les ravages de l’acné au début des années 2000 : une arrivée précoce à Paris (à 17 ans), le casting de l’émission Popstars, et quinze ans de R&B « à la française ». - 21/27
Nabilla Benattia
L’information va sans doute en étonner plus d’un, mais Nabilla Benattia, la papesse de la télé-réalité des années 2010, n’a pas son bac. Mais elle a fait mieux : bâtir une carrière sur une seule phrase. Gageons qu’elle aurait fait un malheur à l’oral de l’épreuve de français. - 22/27
Alain Souchon
Presque cinquante ans de carrière, 14 albums, neuf victoires de la musique - aucun artiste n’a fait mieux -, des chansons devenues immortelles et… pas de bac pour Alain Souchon. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé : l’interprète de J’ai dix ans a en effet tenté de le passer à trois reprises par correspondance. Quand ça veut pas… - 23/27
Sinclair
Le chanteur a su très tôt que ce serait la musique ou rien. A quinze ans, il y consacrait déjà tout son temps libre, et n’hésitait pas à s’en créer si nécessaire, quitte à rogner sur les heures de classe. L’année du bac, Sinclair - de son vrai nom Mathieu Blanc-Francard - s’est toutefois présenté à quelques épreuves, mais cela n’a pas suffi. Etant issu d’une famille de professionnels de la musique, le natif de Tours n’a néanmoins eu aucune difficulté à se lancer dans le milieu. Avec succès, puisque dès 1995, il a décroché une Victoire de la musique, dans la catégorie « révélation de l’année ». Inutile de préciser qu’il a confirmé depuis. - 24/27
Jenifer
La vocation de la chanteuse s’est également révélée précocement. Jenifer a en effet arrêté les cours en seconde, bien décidée à vivre de sa voix. Comme M. Pokora, elle est ensuite passée par la case télé-crochets, enchaînant les castings, de « Graines de star », où elle finit deuxième, à la « Star Academy » d’où elle ressortira gagnante en 2002. Inutile de préciser que depuis, la jeune Niçoise a fait du chemin, empilant plus de 2,5 millions de ventes d’albums, une nomination aux Victoires de la musique en 2003, et une Victoire aux MTV Europe Music Awards. - 25/27
Jean-Pierre Foucault
Eh oui, l’homme qui a martyrisé pendant des années des candidats fébriles à grands coups de QCM retorses dans Qui veut gagner des millions ? n’a pas son bac. C’est toujours plus facile d’être à la place de celui qui fait passer les oraux. - 26/27
Michel Denisot
L’ancien journaliste iconique de Canal + - entre autres activités - le dit lui-même : « Les seuls concours que j’ai réussis, ce sont les concours de circonstances. » Et pour cause : l’ex-MC du Grand Journal a redoublé trois fois sa première, et deux fois sa terminale, avant de jeter définitivement l’éponge scolaire. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir une figure incontournable du petit écran durant plus de quarante ans. - 27/27
François Pinault
Last but not least, le milliardaire breton, PDG du groupe Kering et propriétaire du Stade Rennais, ferme le bal des cancres. Manifestement, somnoler à côté du radiateur n’est pas incompatible avec la construction du troisième partimoine de France. En dépit de ses bulletins de notes exécrables, l’ennemi juré de Bernard Arnault a bâti une fortune évaluée à 26,1 milliards d’euros selon le palmarès Forbes. Tant pis pour la mention bien…
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