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Barbara Pompili répond aux internautes de Yahoo Actu

Yahoo a rencontré Barbara Pompili, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité. L’occasion pour nous et nos lecteurs de lui poser des questions sur les sujets chauds du moment, entre écologie, pollution et bien évidemment sur l’élection présidentielle de 2017. On fait le point sur cet entretien.

La présidentielle de 2017

Ancienne membre d’Europe Ecologie Les Verts, Barbara Pompili a désormais rejoint le Parti écologiste et soutient François de Rugy, candidat à la primaire de gauche. L’occasion pour elle de placer un petit tacle à EELV : “Ils font comme si le monde n’avait pas changé. Ils divisent la gauche et font le jeu de la droite et de l’extrême-droite.” Pour contrer la montée en puissance du Front national et faire se relever la gauche - qu’elle juge “à terre”, la secrétaire d’État juge que celle-ci doit “se rassembler après les divisions, arrêter de se fâcher, se reconstruire et travailler ensemble”. Elle considère d’ailleurs qu’Emmanuel Macron a sa place dans la primaire de gauche, malgré son départ du gouvernement : “Soit il est dans le rassemblement, soit il est dans la division, il a tout à fait sa place, il apporte des idées nouvelles”, explique-t-elle.

Un petit couac sur les transports parisiens

Interrogée par un internaute de Yahoo sur les bus RATP roulant au diesel, Barbara Pompili s’est retrouvée très embarrassée. “Je n’en sais rien, j’espère que non. Je ne peux pas vous répondre, je ne sais pas”, a-t-elle avoué, se lançant dans une explication un brin hasardeuse : “Le problème, c’est qu’il y a des commandes qui sont passées bien avant”. Pour rappel, si 550 bus hybrides ont été achetés par la RATP en 2016, 97% du réseau roule encore au diesel. Décidément peu à l’aise sur les questions de transports, elle ignorait par ailleurs que le Salon de l’Automobile de Paris se déroulait en ce moment.

Sur l’écologie

Alors que la piétonisation de 3,3 km de voies sur berges a été votée par le Conseil de Paris, Barbara Pompili a été interpellée par certains de nos lecteurs quant à l’efficacité de cette décision. Elle assure que les effets se verraient sur la durée. Concernant la circulation dans Paris et ailleurs, elle souhaite la multiplication des voitures hybrides ou électriques, toujours dans un souci de baisse de la pollution.

Le tacle à la politique des anciens

Pas tendre avec ses prédécesseurs, Barbara Pompili assure vouloir “faire de la politique différemment” pour ne pas reproduire les erreurs des précédents gouvernements. “Il faut arrêter de faire des promesses que l’on ne peut pas tenir et arrêter de croire que l’on sait tout, tout seul”, souligne-t-elle.