En cas d’attaque chimique en Syrie, Trump et Macron veulent une réponse commune

Beaucoup de remous diplomatiques autour de la possibilité d’une attaque chimique imminente en Syrie ce mardi. Alors que le président syrien visitait une base militaire russe en Syrie, Donald Trump et Emmanuel Macron se sont mis d’accord au téléphone pour agir de concert contre Damas si une telle attaque avait lieu. Lundi soir, la Maison Blanche a déclaré qu’elle ferait payer “le prix fort” à Bachar El Assad en cas de nouvelle attaque chimique. “L’objectif actuel, a déclaré Nikki Haley, l’ambassadrice américaine aux Nations Unies, est non seulement d’envoyer un message à Assad mais aussi de dire à l’Iran et à la Russie que si cela arrive à nouveau, nous vous donnons un avertissement. Et mon espoir est que ce message du Président pousse la Russie et l’Iran à y réfléchir à deux fois”. Côté russe justement, on juge que ces menaces américaines contre Damas sont “inadmissibles”. Le Kremlin a d’ailleurs déclaré que “l’attaque chimique d’avril qui avait fait 88 morts, dont 31 enfants:http://fr.euronews.com/2017/04/26/attaque-chimique-en-syrie-la-france-presente-un-rapport-qui-accuse-damas, “ne pouvait pas être attribuée aux forces armées syriennes”, faute d’“enquête impartiale.” Une activité suspecte a été détectée ce mardi soir sur la base aérienne syrienne d’où était partie la précédente attaque, selon le Pentagone. Washington avait en représailles tiré des dizaines de missiles Tomahawk sur des objectifs militaires syriens, suscitant la colère de Moscou.