Emprisonnée en Iran, Cécile Kohler est « désespérée » selon sa sœur
Accusée par Téhéran d'espionnage, la professeure agrégée est détenue avec son compagnon, Jacques Paris, depuis mai 2022. Deux autres Français sont toujours retenus dans le pays.
Les mots sont forts. Selon la sœur de Cécile Kohler, l'enseignante française détenue par les autorités iraniennes, est « épuisée » et « désespérée ». Celle-ci est retenue en Iran depuis 18 mois. Elle « ne comprend pas pourquoi elle est emprisonnée », s'inquiète sa sœur Noémie ce lundi 6 novembre, réitérant son appel à libérer la jeune femme.
« Cécile est épuisée. Elle m'a paru désespérée lors de l'appel vidéo qu'elle a été autorisée à me passer le 1er novembre », a indiqué dans un communiqué Noémie Kohler, présidente du Comité de soutien pour sa sœur, arrêtée en mai 2022 avec son compagnon Jacques Paris pour « espionnage » alors qu'ils faisaient du tourisme en Iran. La justice iranienne a annoncé en septembre que l'enquête était terminée, ouvrant la voie à un éventuel procès dont la date n'est pas connue.
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Cécile, qui entre mardi dans son 18ᵉ mois de détention, « m'a appelée directement. La connexion n'était pas trop mauvaise mais la communication a été coupée en plein milieu », a poursuivi la sœur de cette professeure agrégée de lettres modernes et syndicaliste, originaire de Soultz (Haut-Rhin). « Jusqu'à présent, (elle) faisait preuve d'un grand courage » mais lors du dernier appel, « son visage était grave, très pâle […] elle ne comprend pas pourquoi elle est emprisonnée depuis 18 mois », a poursuivi Noémie, « retournée » par cet appel.
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