Empoisonnement d'écolières en Iran: l’ONU réclame une «enquête transparente»

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Après une série de cas d’intoxication par des gaz mystérieux de jeunes filles depuis novembre dans des écoles d’Iran, l'ONU a joint sa voix ce vendredi à celle de la cheffe de la diplomatie allemande pour demander leur élucidation.

Le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies réclame « une enquête transparente » et des conclusions publiques. « Nous sommes très préoccupés par ces allégations selon lesquelles des filles sont délibérément ciblées dans ce qui semble être des circonstances mystérieuses », a déclaré la porte-parole du Haut-Commissaire Ravina Shamdasani aux journalistes à Genève.

Cette affaire d'intoxication collective, qui fait grand bruit, a débuté à la fin novembre lorsque les médias ont fait état de premiers cas d'empoisonnement par voies respiratoires de centaines de filles âgées d'environ 10 ans dans les écoles de la ville sainte de Qom (centre).

Près de 800 cas, dont une centaine mercredi

D'après les estimations données mercredi par la porte-parole de la commission parlementaire de la santé, Zahra Sheikhi, près de 800 élèves ont été affectées depuis les premiers cas. Le ministère de la Santé avait expliqué dimanche que « certains individus » cherchaient par ces actions à « fermer toutes les écoles, en particulier les écoles de filles ».

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(Avec AFP)


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