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Emploi. La bureaucratie canadienne gêne employeurs québécois et main-d’œuvre française

Alors que les employeurs québécois ont besoin de main-d’œuvre française en vue de la saison touristique qui s’annonce, ce recrutement pourrait être compromis en raison de certaines exigences fédérales.

David Cloutier exploite une auberge de 43 chambres dans la région touristique de Charlevoix, rapporte Radio-Canada. Depuis quinze ans, il explique qu’il ‘‘trouve en France une main-d’œuvre compétente et volontaire’’. Cet hôtelier québécois a lancé cette année une campagne de recrutement sur Facebook. Il a reçu des dizaines de CV qu’il a partagés avec d’autres établissements de la région, qui accueille environ 250 Français. ‘‘Ce sont des travailleurs qui s’intègrent facilement. En deux semaines, ils travaillent, se font des amis et vivent dans ma communauté.’’

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Le hic, c’est que lui et les autres employeurs de Charlevoix ignorent quand ils pourront accueillir leurs futurs employés de l’Hexagone. Comme l’explique Radio-Canada :

Depuis quelques années, Ottawa exige que les empreintes biométriques de la main-d’œuvre étrangère, même temporaire, soient prélevées avant son départ vers le Canada.’’

Mais alors que la France est confrontée à une troisième vague de Covid-19, le centre de prélèvement de Paris demeure fermé. Le seul autre centre reconnu par les autorités canadiennes est localisé à près de 400 kilomètres de là, à Lyon.

Relance économique compromise ?

Alors que la pénurie de main-d’œuvre demeure criante au Québec, David Cloutier s’explique mal la politique actuelle du ministère canadien de l’Immigration :

Pourquoi mes travailleurs ne peuvent-ils pas donner leurs empreintes une fois arrivés au Canada ?’’

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