Emmanuel Macron : "Quand est-ce que l'on va arrêter de se faire mépriser par cet homme ?", "Faites le taire par pitié" : le chef de l'État se fait étriller sur les réseaux sociaux suite à une sortie sur les vacances scolaires

C’est une sortie qui a fait grand bruit, et pour cause. À l’heure où la pénurie d’enseignants s’accentue et où la France peine à retrouver le niveau scolaire moyen des pays de l’OCDE, Emmanuel Macron a proposé… de réduire les vacances scolaires.

Emmanuel Macron cible les vacances d’été… qui sont pourtant sous la moyenne européenne

En août 2023 déjà, Emmanuel Macron parlait de réduire la durée des vacances d’été, pour éviter les inégalités. "L’inégalité (entre les enfants) revient quand on a des vacances de trois mois. Les enfants reviennent au 1er septembre avec les compétences qu’ils avaient un mois et demi avant l’arrêt des cours", jugeait-il à l’époque.

Or, si la France fait partie des 10 pays européens disposant des vacances les plus longues (121 jours au total), elle arrive en revanche 27e pour le nombre de vacances d’été (54 jours), loin derrière certains pays, comme l’Italie qui dispose de trois mois consécutifs, de juin à septembre. La durée moyenne des vacances d’été en Europe est d’environ 9 semaines ; avec ses 8 semaines, la France se trouve donc en-dessous de ses voisins.

C’est avec les "petites vacances" que la France se rattrape, de l’automne au printemps, puisqu’elle est le pays européen qui en possède le plus (67 jours).

"Et si on proposait d'alléger le gouvernement, plutôt ?"

Depuis sa nouvelle sortie au sujet des vacances scolaires, Emmanuel Macron est vivement critiqué. "Parler des vacances quand l'école s'effondre, c'est quand même très facile", lui a répondu ce lundi 3 février, sur Franceinfo, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. "Ce n'est pas une surprise, il le fait à chaque fois qu'il a besoin de faire diversion et de parler d'autre chose que des sujets urgents de l'école".

Sur les réseaux sociaux, les internautes lui reprochent également de donner une information erronée à son jeune interlocuteur. "Quand est-ce que l'on va arrêter de se faire mépriser par cet homme ?", "Flagrant délit de fake news", "Faut pas MENTIR comme ça à des enfants qui croient vraiment ce que disent les grands", fustigent-ils.

De son côté, la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne expliquait il y a quinze jours au Parisien : "Les vacances d’été de 2025 ne changeront pas, mais pour 2026, cela dépendra de l'issue des discussions". Un débat qui risque de faire des remous, s'il a lieu.