Emmanuel Macron en jet-ski, Sandrine Rousseau le tacle

« C’est criminel de ne pas comprendre le réchauffement climatique », juge la députée écologiste.

POLITIQUE - Alors que la France vient de connaître un mois de juillet inédit pour sa sécheresse et ses canicules, le président de la République, Emmanuel Macron, est dans le viseur des écologistes pour son manque d’implication sur le sujet depuis son premier quinquennat. Cette semaine, c’est une récente sortie en jet-ski, révélée par Voici, qui ne passe pas, à l’heure du réchauffement climatique.

La députée EELV de Paris, Sandrine Rousseau, a critiqué mardi 9 août la sortie en jet-ski d’Emmanuel Macron, en vacances au Fort de Brégançon, estimant qu’il ne comprenait « pas le réchauffement climatique » et que c’est « criminel de ne pas le comprendre ».

Commentant un tweet qui évoque, comme d’autres sur les réseaux sociaux, des photos du président en jet-ski publiées par la presse people, la députée EELV Sandrine Rousseau a tweeté : « Ceci confirme cette impression persistante qu’il ne comprend pas le réchauffement climatique. Et aujourd’hui il est criminel de ne pas le comprendre », ajoute-t-elle.

Le secrétaire national d’EELV, Julien Bayou, a lui critiqué, auprès de l’AFP, une sortie en canoë d’Emmanuel Macron, qu’il considère comme une « diversion » pour « faire oublier l’inaction » climatique du gouvernement.

« Désarmant de nullité »

Photo à l’appui, le magazine people Voici s’est fait l’écho, la semaine dernière, d’une sortie du chef de l’État en jet-ski, comme en 2020, tandis que Paris Match a relayé une sortie en canoë du président, près du fort de Brégançon où le couple présidentiel est en vacances.

« C’est une ficelle un peu grosse de passer du jet-ski au canoë et de le présenter comme un effort de sobriété, c’est désarmant de nullité », a cinglé Julien Bayou.

« Quand est-ce qu’ils agissent ? Le Haut conseil pour le climat a appelé à un sursaut et lui, il passe du jet-ski au canoë ? », s’est ému le secrétaire national d’EELV. « L’enjeu n’est pas individuel, fermer l’eau du robinet pendant qu’on se brosse les dents ou changer les ampoules des ministères », a souligné Julien Bayou.

L’Élysée, joint par l’AFP, s’est refusé à tout commentaire sur les deux séquences.

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