Emmanuel Macron : grâce à moi, "les pauvres voyageront plus facilement"

Politique

Les premiers jours d'Emmanuel Macron à Bercy ne sont pas de tout repos. Depuis sa nomination en tant que ministre de l'Economie en lieu et place d'Arnaud Montebourg fin août, cet ancien banquier d'affaires de 36 ans enchaîne les bourdes.

Quelques heures avant même que son arrivée au gouvernement ne soit officialisée, il créé la polémique en affirmant, dans une interview au Point, qu'il n'est pas contre "une dérogation" des 35 heures. Une petite phrase qui contraint Manuel Valls à recarder son nouveau ministre et à affirmer que le gouvernement ne compte aucunement revenir sur cette mesure phare de la gauche. Nouvelle boulette quelques jours plus tard lorsqu'Emmanuel Macron évoque sur l'antenne d'Europe 1 le cas des salariées des abattoirs de Gad, qu'il compare à "des illettrées". Devant le tollé provoqué par ces déclarations, le successeur d'Arnaud Montebourg finit par présenter ses excuses. Hier, Emmanuel Macron a une nouvelle fois fait grincer des dents lors de sa présentation, devant les journalistes, d'un projet de loi pour "libérer l'activité".

Alors qu'il chantait les louanges de l'autocar, dont il compte généraliser l'utilisation à travers tout le pays, le ministre a argué que ce mode de transport, en moyenne "8 à 10 fois moins cher", allait permettre... "aux pauvres de voyager". "Quand on me dit : 'les pauvres en autocar', j'ai tendance à penser que c'est une caricature mais les pauvres qui ne peuvent pas voyager voyageront plus facilement, oui", a ainsi indiqué Emmanuel Macron, visant plus particulièrement "les familles les plus modestes, les jeunes et les sans-emplois". Une petite phrase qui n'est, une fois de plus, pas passée inaperçue...

Retrouvez cet article sur CloserMag.fr

L'incroyable meeting de Nicolas Sarkozy avec champagne et truffe à volonté !
Nikos Aliagas amoureux : "Tina me rassure et m'inspire"
Bernard-Henri Lévy victime de fausses rumeurs : non sa pièce de théâtre ne s'arrête pas brutalement !
Eric Zemmour ne dépassera pas les ventes de Valérie Trierweiler avec son livre
Le cinq étoiles, c'est surfait : Manuel Valls passe la nuit au gîte !
Vanessa Paradis jalouse d'Elsa, "toujours collée aux basques" de Florent Pagny