Malgré les critiques insistantes de la gauche, et notamment de La France insoumise, l’Élysée a affirmé, ce jeudi 14 septembre, qu’Emmanuel Macron assistera à la grande messe donnée par le pape François au stade Vélodrome à Marseille, le samedi 23 septembre. C’est la Première ministre, Élisabeth Borne, qui accueillera le Saint-Père, le 22 septembre.

Le président de la République sera présent le lendemain matin à la clôture des rencontres entre des évêques et des jeunes de tout le pourtour méditerranéen, mais il ne prendra pas la parole. Il s’entretiendra, en tête-à-tête, avec la pape François, puis le raccompagnera à l’aéroport après la messe, et aura à cette occasion un autre « bref entretien » avec lui, selon l’Élysée.

Certains élus LFI se sont indignés de la présence d’Emmanuel Macron, qui serait contraire au principe de laïcité. Selon l’entourage du chef de l’État, la séparation entre l’Église et l’État n’exclue « absolument pas que la République entretienne des relations » avec « tous les cultes ». Et un conseiller de préciser que le président n’ira pas à cette messe « en tant que croyant », mais « en tant que chef de l’État ». L’Élysée a relevé que la polémique émanait seulement « d’un même parti politique »

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