Emmanuel Macron ne veut pas voir les projets éoliens et solaires "abîmer le paysage"

Dans un entretien accordé à nos confrères de France Info, le chef de l'État a estimé qu'il faut savoir soit "adapter", soit "renoncer" aux projets éoliens lorsque ceux-ci "dénaturent le paysage"

Au "cas par cas". Emmanuel Macron, en déplacement en Polynésie française, a défendu "le pragmatisme au cas par cas" sur les projets éoliens et solaires afin de ne pas "abîmer nos paysages","une part de notre identité".

"Là où ils créent trop de tensions, là où ils dénaturent, défigurent le paysage, parce que parfois ça arrive, il faut savoir ou les adapter, ou y renoncer", a estimé le président de la République dans un entretien accordé à nos confrères de France Info.

"Améliorer la concertation locale"

"Il y a des endroits où les projets solaires ou éoliens sont bien concertés, bien pensés, s'inscrivent dans le paysage (et qui) sont acceptés par la population et permettent de développer aussi des retours économiques", a toutefois salué le chef de l'État en appelant à ne pas "abîmer le paysage".

"Dans notre stratégie d'énergie renouvelable dans l'Hexagone, il y a des tensions qui naissent. Parce que vous avez certaines de nos régions, je pense aux Hauts-de-France, qui ont déjà beaucoup construit d'éoliennes", déclare le président qui considère qu'"il faut comme partout savoir raison garder. Il faut écouter. On a passé une réforme qui est importante, qui permet de prendre en compte la position des élus, d'améliorer la concertation locale."

La loi climat adoptée la semaine dernière au Parlement

Le président de la République a également pris la défense de l'énergie nucléaire, "une chance" pour la France.

"Nous sommes le pays d'Europe qui a le moins de tonnes de CO2 émises par habitant, et pourquoi? Parce que nous avons le nucléaire historique", poursuit Emmanuel Macron.

Le Parlement a définitivement adopté la semaine passée le projet de loi climat, un "tournant écologique" vanté par le gouvernement mais vivement critiqué par les ONG et la gauche pour son "manque d'ambition".

Article original publié sur BFMTV.com

Ce contenu peut également vous intéresser :