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Emiliano Martinez n’a pas retenu la leçon après son geste obscène au Mondial

Emiliano Martinez après la finale face à la France à la Coupe du monde au Qatar, le 18 décembre.
Emiliano Martinez après la finale face à la France à la Coupe du monde au Qatar, le 18 décembre.

FOOTBALL - Trois mois après la finale de la Coupe du monde de football au Qatar, Emiliano Martinez a récidivé. Le monde entier se souvient de la célébration, vulgaire, de l’Argentin tenant entre ses mains le trophée du meilleur gardien de la compétition, au niveau de sa taille, en tirant la langue, après la victoire de son pays face à la France.

Dans une interview accordée à ESPN en février, le gardien d’Aston Villa s’était excusé pour son geste. « C’était une chose stupide ce que nous avons fait avec les gars, c’est la seule chose dont je ne suis pas fier », avouait-il alors. Un mois après, tous ses remords se sont visiblement envolés.

« Dibu » a en effet reproduit son geste jeudi 23 mars, lors de l’immense fête organisée au stade Monumental, à Buenos Aires, pour présenter le trophée de la Coupe du monde aux Argentins. Et cette fois-ci, il était même accompagné de plusieurs coéquipiers, comme vous pouvez le voir dans la courte vidéo ci-dessous : Guido Rodríguez, Marcos Acuña, Gerómino Rulli et Germán Pezzella.

« La reproduction d’un classique moderne »

Pour mémoire, ce n’était pas la seule provocation du gardien argentin lors du Mondial. De retour dans son pays après la victoire, Emiliano Martinez avait paradé avec une poupée à l’effigie du désormais capitaine des Bleus, Kylian Mbappé.

Une minute de silence pour la France

Dans l’euphorie de la soirée de célébration jeudi, organisée après une rencontre face au Panama (remportée 2-0 par les champions du monde) au cours de laquelle Lionel Messi a marqué le 800e but de sa carrière, les Argentins ont continué à provoquer.

Deux minutes de silence ont ainsi été demandées par l’attaquant Lautaro Martinez. L’une pour le Brésil, leur rival de toujours, et l’autre pour la France. Un chambrage plutôt commun dans le football en Amérique du Sud, comme le note RMC, auquel même la « Pulga » (le surnom de Messi, ndlr) a participé. Ce dernier a en revanche refusé de danser avec ses coéquipiers comme l’y encourageait le public.

En tant que capitaine, le numéro 10 de l’Albiceleste a tenu un discours pour les 83 000 fans présents dans le stade. Il a rappelé aux Argentins de « profiter » de ce trophée puisqu’« il a fallu beaucoup de temps pour le gagner à nouveau ».

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