Les embarrassants donateurs de la fondation Clinton

La candidate démocrate est accusée d’avoir été influencée par les financeurs étrangers de sa fondation familiale lorsqu’elle était secrétaire d’Etat.

Quelle prochaine casserole viendra plomber la campagne d’Hillary Clinton ? La candidate démocrate les a accumulées depuis le début de la course à la présidence. Elle a été dédouanée, début juillet, par le FBI dans l’affaire de sa boîte mail personnelle utilisée à des fins professionnelles. Mais la semaine dernière, WikiLeaks faisait fuiter des mails prouvant que le Parti démocrate avait prévu, très tôt, de saborder la campagne de Bernie Sanders pour qu’Hillary Clinton soit investie. Cela ne va pas s’arrêter là. Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a annoncé des révélations sur les deux candidats à la présidentielle pour les prochains mois. Et certains médias prédisent la publication d’éléments mettant en cause la candidate démocrate dans la controverse qui touche sa fondation familiale.

Conflits d’intérêts

La fondation de Bill, Hillary et Chelsea Clinton est une des plus puissantes institutions caritatives du monde. Selon le Washington Post, elle aurait permis de récolter, à travers ses neuf branches, 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) depuis sa création, en 2001, par l’ex-président Bill Clinton. Elle emploierait plus de 2 000 personnes et aurait un budget annuel global de 233 millions de dollars (210 millions d’euros). La fondation finance des dizaines de projets dans le monde, de la recherche sur les traitements contre le sida et la malaria à l’insertion des jeunes filles dans le monde du travail, en passant par le développement des énergies renouvelables en Haïti.

L’an dernier, la campagne à peine lancée, des enquêtes du New York Times, du Washington Post et le livre du conservateur Peter Schweizer Clinton Cash, sorti en mai 2015, évoquaient de possibles conflits d’intérêts entre Hillary Clinton, quand elle était secrétaire d’Etat pour la première administration Obama, et les investisseurs étrangers (…) Lire la suite sur Liberation.fr

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